mardi 30 décembre 2008

Interdit de jeter! - Environnement - Agriculture

Interdit de jeter!
Publié par Cécile Gladel à 10H53
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Énorme titre ce matin dans La Presse : Le grand gaspillage. On parle de gaspillage alimentaire. Épouvantable de voir autant d'aliments prendre le chemin de la poubelle. Une insulte aux agriculteurs, aux producteurs, à la Terre.

Mon beau-frère, qui est mexicain, était soufflé, lors de sa visite à Montréal, de voir le montant de nourriture que l'on jette, que l'on gaspille. Une véritable honte. Et nous sommes tous et toutes coupables.

Les restaurants qui offrent des plats énormes, trop gros qui nous poussent à trop manger ou à trop en laisser dans notre assiette. On en veut pour notre argent et on se remplit la panse jusqu'à l'orgie. Après on est trop gros...

J'ai vu les pires exemples de portions gigantesques aux États-Unis. Dans un hôtel de North-Conway, notre plat aurait pu nourrir les quatre convives que nous étions. Nous en avions chacune un. Nous n'avons pu le finir (la photo). Si nous avions eu un frigo, nous l'aurions gardé pour le dîner du lendemain. Malheureusement c'est parti à la poubelle...

La mode des buffets. Le meilleur moyen de jeter. Ne devrait-on pas les interdire? J'ai déjà assisté, complètement médusée, à la mise à la poubelle du buffet du dimanche du restaurant Fourquet Fourchette de Chambly. Des pâtisseries qui prenaient le chemin du site d'enfouissement alors qu'elles étaient tout à fait consommable.

Les consommateurs qui achètent trop et n'ont pas le temps de cuisiner tous les aliments. J'ai réglé le problème en achetant au jour le jour. En congelant, en faisant des soupes avec les légumes qui pâlissent, en cuisinant, en partageant des plats ou de la nourriture avec mes voisins et amis lorsque je constate que je ne peux tout manger.

Et vous? Quelles sont vos solutions pour éviter d'avoir à jeter de la nourriture?

+++
En 2007, j'avais fait un article sur le sujet pour La Presse, Manger dans les poubelles c'est ici.

Les technologies vertes montent en puissance

Les technologies vertes montent en puissance

La réduction de la consommation d'énergie n'est pas qu'une question de respect de l'environnement. C'est aussi un levier de compétitivité pour les entreprises et un moyen de faire des économies pour les particuliers.
Publié le 26 Décembre 2008
Image Green IT
Une prise de conscience progressive au sein des entreprises :

* Les technos vertes ne sont bénéfiques que si elles sont ... (27/10/2008)
* Le Green passe de l'exception à la norme en entreprise (08/10/2008)
* Les Green IT embauchent en Inde (06/08/2008)
* Prometteuses, les Green IT partent de zéro (07/03/2008)
* Entreprise verte = entreprise performante (21/02/2008)
* Green IT : passez à l'action (29/01/2008)
* Les technologies vertes ne sont pas une priorité outre-Atlantique (29/01/2008)

Comment rendre les technologies plus vertes ?

* L'éphémère diminue la consommation de papier en entreprise (30/09/2008)
* Dans les pays émergents, les relais mobiles fonctionnent au vert (18/09/2008)
* Projet vert cherche entreprise philanthrope sur le Net (28/07/2008)
* Les informaticiens doivent se mettre au vert (02/07/2008)
* Le Green IT, c'est déjà du concret (28/03/2008)
* Les dépenses énergétiques s'illustrent dans des bornes en libre ... (28/03/2008)
* Sun s'attaque à l'amont et à l'aval (28/03/2008)
* Vers des centres de calcul verts ! (28/03/2008)
* Microsoft parie sur l'économie d'énergie (04/03/2008)
* La technologie verte s'infiltre au coeur des machines (31/01/2008)

Bonnes pratiques individuelles :

* Le mobile marie coaching sportif et préservation de l' ... (21/11/2008)
* La consommation d'énergie est une affaire de réseaux (25/09/2008)
* Lire ses revues en ligne est bon pour l'environnement (24/09/2008)
* Le Net apporte le développement durable à l'école (02/07/2008)
* Mesurer en ligne sa consommation d'énergie permet d'imaginer des ... (27/06/2008)
* Le compteur piste la consommation de chaque appareil électrique (08/04/2008)
* Le vert est aussi une affaire de bonnes pratiques individuelles (28/03/2008)
* Les technologies doivent réduire les déplacements inutiles (28/03/2008)
* Une radio hybride puise dans l’énergie naturelle (25/01/2008)

L'Atelier BNP Paribas

© 2008, L'Atelier BNP PARIBAS

En route vers la société à 2000 watts

NaturaVox -
J’aime bien les suisses, leur créativité pour assumer leur responsabilité climatique semble une culture nationale. Cette fois, pas d’exploit sportif (catamaran ou voiture solaire) mais un concept, la société à 2000 Watts née à l’École Polytechnique Fédérale de Zurich en 1998. Ce concept propose aux personnes qui vivent dans les pays « riches » d’utiliser 2000 Watts par an - toute énergie confondue, y compris les énergies grises - en gardant le même confort et qualité de vie. 2000 Watts par année représente : 17500 kWh ou 2700 litres de pétrole. + en savoir plus).

Seuls 500 watts devraient provenir de sources d’énergie non renouvelables (pétrole, nucléaire, gaz, charbon). Le reste devrait obligatoirement provenir de sources renouvelables comme l’énergie solaire, éolienne, géothermique, ...


2000 Watts/personne, c’était l’énergie dépensée en Europe dans les années 60. Un billet fait le parallèle sur la société des années soixante, et celle d’aujourd’hui, trois fois plus énergivore en Europe (6000 W) et six fois plus aux USA (12000 W). Vivons-nous vraiment mieux, soumis au dogme du consommer plus ? Notre confort ne doit-il pas enfin passer à l’ère de l’efficacité, à l’heure du moins pour mieux ? Choisir la société des 2000 Watts, ce n’est pas renoncer à la modernité, c’est évoluer pour qu’elle soit durable. A nous d’écrire l’histoire d’une humanité qui est au rendez-vous des enjeux et des défis de son siècle. La société 2000 Watts nous parle d’objectif de long terme, avec un horizon à 2050. L’objectif d’une génération qui devra influer sur le cours de choses, ici et maintenant, sans attendre. Un objectif qui va redéfinir les règles du vivre ensemble pour plus de convivialité, de proximité.


2000 Watts, l’objectif n’est pas illusoire, quand on sait que le gaspillage énergétique représente au moins 40% de l’énergie que nous utilisons. L’efficacité et énergie renouvelable sont des mantras de l’économie verte, celle que nous devons inventer et mettre en œuvre sans tarder. L’initiative société 2000 à Watts nous montre que cela est possible, que le changement nécessaire est à notre portée. Que cela va redonner du sens à la créativité humaine, d’assumer sa responsabilité climatique. On consultera fort à propos le projet Novaltantis.

2000 Watts, ce n’est pas un retour au Moyen Age, comme voudraient nous le faire croire les lobbys industriels et énergétiques. La réalité est différente, l’innovation technologique et l’évolution sociale combinées dans un projet de société, peuvent générer une société plus responsable. Le changement climatique commande !!!


Qui dit Suisse dit « banque » smiley, et la société à 2000 watts nous parle de la banque Pictet de Genève, de son installation solaire sur son siège, de

Pictet Asset Management et son fond « clean energy », qui a fêté son premier anniversaire avec une performance honorable, tandis que les bourses dévissaient.

mardi 23 décembre 2008

NaturaVox - Rêver d’une green cuisine ?

Rêver d’une green cuisine ?

La cuisine devient la pièce préférée de français, amateurs de cuisine mais aussi de convivialité. La cuisine trône désormais au coeur de la maison et dans un contexte où l’écologie rentre dans les murs, où l’habitat sain mais aussi écologique et économique devient une aspiration, les industriels se penchent sur les concepts de maison ’intelligente’. Philips a dévoilé au Simplicity Event 2008 de Moscou sa Green Cuisine, encore au stade de prototype mais qui nous donne un avant goût des cuisines de demain. Avec ce concept, la table devient le centre de la cuisine. Certes la table concentre toutes les fonctions, à la fois table de cuisson, évier, ...mais surtout elle contient des capteurs qui détectent la nature du produit qui est posé sur la table et permet soit de chauffer soit de refroidir : garder votre vin au frais ou faire bouillir de l’eau avec une bouilloire elle aussi intelligente qui calcule le nombre de tasses déposées sur la table et donc le volume d’eau nécessaire. Du coup, avec cette table ’intelligente’ on peut poser les ustensiles où on veut, elle les détectera et se mettra à la bonne température. Pas de gaspillage, la technologie permet de régler directement la température de l’eau au sortir du robinet (il est possible de sélectionner la température voulue en effleurant une échelle) et d’afficher le consommation d’énergie, en instantané mais aussi sur les 24 dernières heures ou les semaines précédentes. Et dessous la table, un composteur organique intégré récupèrera les épluchures pour les recycler en compost, de quoi faire pousser directement les herbes aromatiques et les intégrer au prochain plat !.

Recyclage : une habitude écologique courante parmi les Canadiens

Tolerance.ca® -
L'habitude écologique la plus courante parmi les Canadiens, en 2006, a été le recyclage, un taux de participation de 97 % ayant été observé parmi les ménages disposant de ce service. Environ 45 % des ménages canadiens se sont avérés très actifs en matière d'écologie en 2006 puisqu'ils ont adopté au moins quatre des six habitudes écologiques à l'étude.

En outre, 45 % des ménages canadiens ont été modérément actifs, en adoptant deux ou trois des six habitudes. Environ 10 % ont été jugés moins actifs, car ils n'ont adopté qu'une seule habitude ou aucune.

Le compostage a été l'habitude la moins courante, puisque seulement 30 % des ménages l'avaient adoptée en 2006.

La province la plus active sur le plan écologique a été l'Île-du-Prince-Édouard, où près des deux tiers des ménages ont adopté au moins quatre habitudes écologiques. Par comparaison, c'est au Québec et au Manitoba qu'a été observée la plus faible proportion de ménages ayant adopté au moins quatre habitudes écologiques.

La proportion des ménages «très actifs» augmente en fonction des revenus. Plus la tranche des revenus était élevée, plus la proportion des ménages très actifs était élevée également. Environ 60 % des ménages ayant des revenus de plus de 100 000 $ ont été très actifs, comparativement à 35 % des ménages dont les revenus étaient de 28 000 $ et moins.

Les propriétaires étaient plus susceptibles d'être très actifs sur le plan écologique que les locataires. Environ 54 % des propriétaires ont été «très actifs» comparativement à 22 % des locataires. Des trois variables que sont le revenu, la scolarité et le mode d'occupation, c'est le mode d'occupation qui est le plus fortement associé aux ménages qui sont «très actifs».

Source : Statistiques Canada, 9 décembre 2008.

jeudi 18 décembre 2008

Groupe CNW | CGA-CANADA | CGA-Canada appuie un nouveau programme de formation en production de rapports sur le développement durable

VANCOUVER, le 17 déc. /CNW/ - La population se sensibilisant davantage
aux questions d'ordre environnemental et social, on s'attend de plus en plus à
ce que les entreprises présentent les incidences globales de leurs activités
avec un souci de transparence et de reddition de comptes égal à celui qu'elles
accordent à la présentation de leur information financière. C'est pourquoi
l'Association des comptables généraux accrédités du Canada (CGA-Canada) est
heureuse de donner son appui à un nouveau programme de formation en production
de rapports sur le développement durable offert par LEAD Canada Inc.
LEAD Canada Inc. est la première organisation nord-américaine agréée par
la Global Reporting Initiative (GRI) à fournir des cours de courte durée
reconnus sur l'application au Canada du cadre de production de rapports sur le
développement durable de la GRI, le cadre le plus répandu au monde dans ce
domaine. Ce cadre établit les principes et les indicateurs auxquels les
organisations peuvent avoir recours pour mesurer leur performance économique,
environnementale et sociale et pour produire des rapports sur cette
performance.
"Les lignes directrices de la GRI constituent le meilleur moyen
d'atteindre l'objectif d'uniformisation de la production de rapports sur le
développement durable", soutient le vice-président, Recherche et normalisation
de CGA-Canada, Rock Lefebvre. Dans un rapport de recherche sur les rapports
sur le développement durable publié en 2005, CGA-Canada préconisait l'adoption
des lignes directrices de la GRI en ces termes : "Il est nécessaire de
disposer de lignes directrices reconnues mondialement pour la production des
rapports sur le développement durable, pour assurer l'efficience des marchés
financiers et permettre la comparabilité, l'uniformité et la crédibilité de
l'information."
Le cours de deux jours fournit une formation pratique qui permettra aux
novices de s'initier à la production de rapports sur le développement durable
et aux personnes plus expérimentées, d'améliorer leurs façons de faire. Il
s'adresse aux professionnels de la rédaction et de l'utilisation de rapports,
notamment ceux qui évoluent dans les domaines de la responsabilité sociale des
entreprises, de la mobilisation, de la production de rapports sur le
développement durable, de l'étalonnage, de la certification et de la
communication de l'information. Les participants au cours recevront leur
certificat de réussite directement de la GRI.
"Nous sommes heureux d'être les premiers à offrir des cours de courte
durée reconnus par la GRI aux organisations qui intègrent à leurs activités le
développement durable, la mobilisation des parties prenantes et la
transparence", affirme Mehrdad Nazari, vice-président de LEAD Canada Inc. et
directeur des cours de courte durée associés à la GRI donnés par cette
organisation.
Ces cours seront donnés à Toronto, Montréal, Calgary et Vancouver dans
les prochains mois. Le site www.leadcanada.net contient des renseignements à
ce sujet.

Au sujet de CGA-Canada

Le titre de CGA est le titre comptable professionnel qui connaît la plus
forte croissance au Canada. Grâce à leur souci d'intégrité et d'éthique
professionnelle, ainsi qu'à leur programme de formation dont les critères sont
parmi les plus rigoureux de la profession, les CGA sont des chefs de file dans
les domaines de la comptabilité et des affaires. Ils éclairent tous les
secteurs de l'économie canadienne par leurs conseils stratégiques, leur rôle
prépondérant dans les milieux financiers et leur capacité de direction
d'ensemble.
CGA-Canada établit des normes professionnelles, élabore des programmes de
formation, publie des documents d'intérêt professionnel, prend position sur
des questions de politique publique et représente les CGA tant au Canada qu'à
l'étranger. L'Association représente 71 000 CGA et étudiants au Canada, aux
Bermudes, dans les Caraibes, à Hongkong et en Chine.

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Renseignements supplémentaires :
Taylore Ashlie
Directrice, Communications
CGA-Canada
Téléphone : 604 605-5055
Cellulaire : 604 307-0212
tashlie@cga-canada.org
>>

Au sujet du Global Reporting Initiative

La Global Reporting Initiative considère que la présentation
d'informations sur la performance économique, environnementale et sociale de
toute organisation est du même ordre et tout autant systématique que la
présentation de l'information financière. La GRI met cette vision en pratique
en développant, améliorant en continu et construisant cette possibilité autour
de l'utilisation de son cadre de production de rapports, qui repose sur les
Lignes directrices pour le reporting développement durable. Le contenu de ce
cadre est élaboré par consensus, par un réseau international se composant de
milliers d'intervenants venant du milieu des affaires, de la société civile,
des milieux syndicaux et des organismes professionnels.

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Renseignements supplémentaires :
questions@globalreporting.org ou
www.globalreporting.org
>>

Au sujet de LEAD Canada Inc.

Issu de la Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie en
1994, LEAD Canada Inc. est aujourd'hui un organisme sans but lucratif
indépendant et un programme membre de LEAD International, le plus grand
organisme sans but lucratif du monde à oeuvrer dans le domaine du leadership
et du développement durable.

<<
Renseignements supplémentaires :
Mehrdad Nazari
Vice-président
LEAD Canada Inc.
Téléphone : 715 355-0141
Cellulaire : 715 212-7340
>>



Renseignements: Taylore Ashlie, Directrice, Communications, CGA-Canada,
Téléphone: (604) 605-5055, Cellulaire: (604) 307-0212, tashlie@cga-canada.org;
questions@globalreporting.org ou www.globalreporting.org; Mehrdad Nazari,
Vice-président, LEAD Canada Inc., Téléphone: (715) 355-0141, Cellulaire: (715)
212-7340

Groupe CNW | CONSEIL REGIONAL DE L'ENVIRONNEMENT DE MONTREAL | Agrandissement du site d'enfouissement de Sainte-Sophie : 35 mètres de déchets au-dessus du sol dont on peut se passer

Agrandissement du site d'enfouissement de Sainte-Sophie : 35 mètres de déchets au-dessus du sol dont on peut se passer

MONTREAL, le 17 déc. /CNW Telbec/ - Le Conseil régional de
l'environnement de Montréal (CRE-Montréal) somme le gouvernement du Québec de
refuser catégoriquement la demande d'agrandissement du site d'enfouissement de
Sainte-Sophie, tel que demandé par le propriétaire Waste Management, soit
d'autoriser 29 millions de mètres cubes pour les 25 prochaines années.
L'organisme soutient que les 82 villes de la Communauté métropolitaine de
Montréal (CMM), dont les déchets constituent 40% du volume annuel de
Sainte-Sophie, vont déjà atteindre 60% de détournement des matières
recyclables d'ici un an et que d'ici 2 à 3 ans, elles pourraient obtenir le
même taux pour les matières organiques. Compte tenu de ces éléments, la
demande de Waste Management est tout à fait injustifiée et démesurée.
"Sachant que la CMM a décidé de privilégier le recyclage et le
compostage, il est clair que les 82 municipalités qui la composent sont en
mesure de faire baisser considérablement la quantité de matières envoyées à
l'enfouissement," affirme Coralie Deny du CRE-Montréal. "S'il veut vraiment
atteindre rapidement les objectifs de sa Politique de gestion des matières
résiduelles , le gouvernement du Québec ne doit pas autoriser la demande
d'agrandissement au-delà de 3 ans."
Le CRE-Montréal est convaincu qu'en trois ans il est possible de mettre
en place les infrastructures nécessaires à la valorisation biologique
(compostage ouvert ou fermé et digestion anaérobie) d'au moins 60% des
matières organiques y compris ceux provenant du secteur des ICI (Institutions,
commerces, industries). Certaines villes comme Halifax et Victoriaville, qui
ont investi dans ce type d'infrastructures ont obtenu des résultats plus que
satisfaisants.
Le CRE-Montréal présente aujourd'hui au BAPE son mémoire sur le projet
d'agrandissement du site de Sainte-Sophie, rédigé conjointement avec les CRE
de Laval, de Lanaudière et de la Montérégie. "Le statut quo que veulent
maintenir les grands enfouisseurs de la région montréalaise, comme BFI à
Lachenaie et Waste Management dans ce cas-ci est inacceptable," poursuit
Coralie Deny. " Les gestionnaires de sites d'enfouissement de la région de
Montréal, tel que Waste Management, doivent faire preuve d'un peu plus de
vision en proposant des services intégrés de gestion des matières résiduelles
incluant le recyclage et le compostage sur leur site," conclut Mme Deny.

Le mémoire des CRE sur le projet d'agrandissement de Sainte-Sophie ainsi
qu'une fiche descriptive des différents sites d'enfouissement de la CMM sont
disponibles à l'adresse suivante : www.cremtl.qc.ca

mardi 9 décembre 2008

VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement

Dossier : La nature des sciences de l’environnement : quels enjeux théoriques, pour quelles pratiques ?
Rédacteurs associés : Alain Fréchette (Université du Québec à Montréal), Louis Guay (Université Laval, Canada), Frédérick Lemarchand (Université de Caen), Laurent Lepage (Université du Québec à Montréal) et Alain Létourneau (Université de Sherbrooke)

Durant les dernières décennies, la notion de sciences de l’environnement est passée d’un champ d’études à un champ de recherche spécifique. Les sciences de l’environnement ne sont plus uniquement un miroir de l’écologie ou des autres sciences pouvant prétendre à une certaine paternité des sciences de l’environnement (sciences de la terre, géographie, biologie). D’une nature multidisciplinaire, interdisciplinaire puis transdisciplinaire, les sciences de l’environnement sont-elles en voie d’abolir certaines frontières scientifiques et de créer un nouveau paradigme qui en quelque sorte les réunirait? Assiste-t-on à l’émergence d’une nouvelle discipline? Ou faudrait-il au contraire célébrer et entretenir le pluralisme des approches qui les caractérise? Par la publication de différents textes, ce dossier de VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement présente l'évolution des sciences de l'environnement et sa réalité actuelle.

lundi 3 novembre 2008

GES par habitant : le Québec chef de file | Politique verte

La bonne nouvelle : Le Québec affiche toujours le plus faible taux d'émissions de gaz à effet de serre (GES) par habitant au pays.

La mauvaise : il a été incapable de réduire ses émissions ne serait-ce que d'une tonne au cours des 15 dernières années.

Le ministère de l'Environnement publiera à 10h30 les plus récents chiffres de l'Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que leur évolution entre 1990 et 2006.

On y apprend entre autres que le Québec a vu ses émissions totales croître de 1,6 % depuis 1990, année de référence du protocole de Kyoto. Il s'agit de l'un des plus faibles taux d'augmentation au Canada, loin derrière la Saskatchewan (63,6 %), l'Alberta (36 %) et la Colombie-Britanique (27,4 %).

Dans l'ensemble, le Québec émettait en 2006 quelque 84 Mt de GES, ce qui représente 11,7 % du total canadien. La province fait ainsi belle figure en comparaison avec l'Ontario et l'Alberta, qui émettaient respectivement 190 Mt (26,2 %) et 234 Mt (32,3 %) du bilan canadien des émissions de GES.

Si l'on s'attarde plutôt aux émissions par habitant, le Québec fait meilleure figure encore. Depuis 1990, celles-ci ont diminué de 7 % pour s'établir à 11,1 tonnes par habitant.

lundi 20 octobre 2008

Environnement - Canoë Infos: Recyc-Québec lance une série de conférences

Recyc-Québec lance une série de conférences
Canoë
Virginie Roy
17/10/2008 14h21

Développement durable - Recyc-Québec lance une série de conférences
Trois conférenciers de renom seront invités d’ici au mois de juin 2009 à partager leurs visions sur le développement durable et la valorisation des matières résiduelles.
© Canoë / Virginie Roy

Afin de favoriser la réflexion et la prise de conscience sur les diverses thématiques du développement durable, y compris la valorisation des matières résiduelles, Recyc-Québec lance cet automne une série de grandes conférences à ce sujet.

Trois conférenciers de renom seront invités d’ici au mois de juin 2009 à partager leurs visions. Pour Recyc-Québec, qui a travaillé en collaboration avec l’Association de l’aluminium du Canada, ces conférences s’inscrivent dans la perspective de mettre à l’avant-plan au Québec toute la réflexion entourant l’application du développement durable et son enracinement dans les pratiques des citoyens et des organisations

«Ce seront des occasions privilégiées pour les participants de tisser entre eux des maillages constructifs», mentionne dans un communiqué Ginette Bureau, présidente et directrice générale de Recyc-Québec.

Invités de renom

C’est Riccardo Petrella, politologue et économiste italien associé à des analyses sur la mondialisation, qui ouvrira le bal en présentant sa vision à l’égard des grands enjeux du développement durable vers une société responsable en y intégrant l’importance d’une saine gestion des ressources et des matières résiduelles.

Les activités se dérouleront en alternance à Montréal et à Québec. La conférence de M. Petrella aura lieu à l’Agora des sciences Hydro-Québec du Cœur des sciences, un pavillon faisant partie du Complexe des sciences Pierre-Dansereau de l’Université du Québec à Montréal, le mardi 28 octobre prochain, à 17h30.

Des droits d’entrée de 12$ pour les adultes et de 5$ pour les étudiants sont prévus à chacune des conférences. Des informations sur les prochaines activités seront disponibles dans le site Internet de Recyc-Québec.

vendredi 17 octobre 2008

Pour la première fois, le tour de l'Arctique sans briser la glace

AFP/Laval University/Archives - Denis Sarrazin*
(Agrandir)
BREMERHAVEN - Pour la première fois, une expédition scientifique en Arctique a pu emprunter les passages du Nord-Ouest -le long de l'Amérique- et du Nord-Est -le long de la Russie- sans avoir à briser de la glace, a annoncé vendredi l'institut allemand Alfred Wegener.

"Le bateau de recherche scientifique Polarstern est rentré ce matin de l'Arctique à Bremerhaven (nord de l'Allemagne). C'est le premier à avoir traversé les passages du Nord-Ouest et du Nord-Est" sans avoir à briser de la glace, a dit à l'AFP une porte-parole de cet institut de recherche polaire, à l'origine de l'expédition.

La banquise arctique, qui a enregistré en août la deuxième plus forte fonte pour la saison d'été depuis le début des observations satellitaires il y a 30 ans, a totalement disparu dans les deux passages en septembre, avait affirmé l'Agence spatiale européenne (ESA) le 7 octobre.

L'ouverture de ces passages à la navigation permettrait aux navires marchands des économies de temps et de fuel dans les transports entre l'Europe et l'Asie, réduisant le trajet de plus de 4.000 km.

L'utilisation d'un brise-glace reste préférable à cause de l'incertitude touchant aux mouvements de la glace, selon le capitaine du bateau, Stefan Schwarze.

Le Polarstern, premier à avoir expérimenté cette nouvelle donne, avait quitté Bremerhaven le 12 juin 2008 pour effectuer des travaux de recherche au Groenland et près du Spitzberg avant de commencer un tour de l'Arctique depuis Reykjavik le 12 août, qui allait durer 70 jours.

jeudi 25 septembre 2008

La Cam Puce connaît aussi du succès au Cégep

par Yannick Boursier
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Article mis en ligne le 24 septembre 2008 à 12:27
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La Cam Puce connaît aussi du succès au Cégep
Après l'UQO, c'est maintenant au Cégep de l'Outaouais de connaître un fort succès avec la mise en place de la Cam Puce en collaboration avec la Société de transport de l'Outaouais (STO).
Plus de 1700 personnes se sont procuré le forfait Cam Puce du Cégep de l'Outaouais, en vente pour la première fois. C'est près de 1000 utilisateurs additionnels du transport en commun, par rapport aux ventes des forfaits de la STO l'an dernier. Le forfait pour quatre mois est vendu à 100$ aux utilisateurs du Cégep de l'Outaouais, soit presque la moitié du prix habituel.

Le succès que connaît la Cam Puce du Cégep entraîne par contre un heureux problème à l'établissement d'enseignement qui a vu ses prévisions de vente dépasser de beaucoup. Si bien qu'elle doit trouver du financement additionnel pour payer le déficit actuel de ce programme. «On a dépassé complètement nos prévisions budgétaires, avoue le président du Cégep, Pierre Plangger. Mais ce n'est pas le genre de déficit dont on doit se soucier. Pour nous, c'est un investissement au niveau de l'environnement.»
Mesures combinées
C'est d'ailleurs dans cette optique que le Cégep de l'Outaouais a travaillé à la mise en place de cette Cam Puce pour cette rentrée scolaire. Ce programme faisait partie d'un plan environnemental qui prend de plus en plus de place à l'établissement d'enseignement.
«Au Cégep, on joue beaucoup la carte de l'environnement, souligne M. Plangger. Notre but était de chercher à changer les habitudes du plus de gens possible.»

La première mesure mise en place dans cette optique était l'augmentation de la vignette de stationnement, pour inciter les gens à délaisser l'automobile. Mais ce changement seul n'aurait pas eu le même impact sans l'ajout de la Cam Puce, soutient Pierre Plangger.

«Ce succès démontre que les gens sont prêts à changer leurs habitudes quand on leur offre un service adéquat», affirme pour sa part le président de la STO, Patrice Martin. Peu de changement ont été nécessaire du côté de la STO pour répondre aux besoins du Cégep, si ce n'est que l'ajout de quelques voyages.

mercredi 24 septembre 2008

Médiaterre actualité - International - Premier Sommet des Régions du monde sur le changement climatique

Premier Sommet des Régions du monde sur le changement climatique
par Florent Breuil | Thématique: Atmosphere | Rubrique: Manifestations Colloques
Portail International, 23/09/08 à 17h53 GMT

Et si les régions dans le monde, au nord comme au sud, étaient les mieux placées pour limiter les effets du changement climatique ? Pour apporter des réponses concrètes à cette question planétaire, la Région Bretagne et le réseau nrg4SD invitent, les 29 et 30 octobre 2008 à Saint-Malo, 450 participants du monde entier (Régions, Etats, Union européenne, ONU, ONG...) à venir et échanger et confronter leurs expériences de terrain, dans une optique de
solidarité nord-sud.


A l'initiative de ce grand rassemblement, le réseau nrg4SD (network of regional governments for sustainable development) dont la Bretagne est membre depuis 2005. Créée en 2002, cette association de gouvernements régionaux pour le développement durable rassemble aujourd'hui une trentaine de régions sur les cinq continents.
Coprésidé actuellement par le Pays Basque Espagnol et la région sud-africaine de Western Cape, nrg4SD s'est fixé pour objectif de faire entendre la voix des régions sur la scène internationale et de mettre en évidence leur rôle central dans la lutte contre le changement climatique.

Parce que les régions, en prise directe avec les territoires et leurs habitants, sont les premiers témoins des évolutions du climat -la Bretagne en a encore fait l'expérience lors de la violente tempête de mars dernier-, elles sont les plus à même de faire face aux catastrophes et de mettre en oeuvre des politiques innovantes en la matière.
Bretagne et Nord Sumatra sur la gestion de l'eau et des zones côtières Au-delà d'un état des lieux scientifique et politique de la question climatique, l'ambition du Sommet de Saint-Malo est de confronter les expériences de terrain susceptibles d'être mutualisées et transférées, même si les régions sont d'entité et de cultures très différentes.


Au Palais du Grand large, des ateliers thématiques (programme joint), coordonnés par un binôme région du Nord/région du Sud, donneront la parole aux acteurs locaux, dans une optique de solidarité Nord/Sud. La Bretagne animera, avec Nord Sumatra (Indonésie), un atelier la gestion de l'eau et des zones côtières.

Un sommet au coeur des priorités européennes
Au cours de ces deux journées d'échange, la Bretagne et les membres du réseau auront à coeur de montrer la " valeur ajoutée " que les Régions, seules ou en partenariat avec d'autres autorités, peuvent apporter à la lutte contre le réchauffement climatique tant en matière d'atténuation (limitation des gaz à effets de serre notamment) que d'adaptation (en cas de canicule par exemple).

L'objectif du sommet est aussi d'approfondir les relations avec les organisations supranationales ou internationales. C'est pourquoi sont invités à Saint-Malo, outre les membres du réseau, des représentants de gouvernements, de l'Union Européenne, de l'ONU et du PNUD -Programme des Nations Unies pour le développement-. A noter, enfin, que le sommet se déroulera pendant la présidence française de l'Union, laquelle a fait du réchauffement climatique une de ses quatre thématiques prioritaires.

Le recyclage des lampes usagées à la portée de tous - Econo-Ecolo

Le recyclage des lampes usagées à la portée de tous
Accueil du site > Déchets et recyclage > Recyclage > Le recyclage des lampes usagées à la portée de tous

mardi 23 septembre 2008 par Aurélie Fitoussi
Désormais, pour se débarrasser de ses lampes usagées dans des conditions respectueuses de l’environnement et en toute conformité avec la réglementation, Récylum, l’éco-organisme responsable des lampes usagées, met à la portée du grand public.



2 solutions simples et accessibles :

- Les rapporter sur son point de vente et les mettre dans les meubles de collecte disposés soit à l’accueil du magasin, soit près du rayon éclairage...

Ces meubles sont progressivement installés dans les enseignes de la grande distribution, à commencer cet été par Leroy Merlin, Castorama et Auchan,

puis cet automne par Cora, Hyper U, Weldome, Leclerc et Mr. Bricolage. Rappelons que votre distributeur a l’obligation de reprendre vos lampes usagées, dans la limite des quantités achetées.
- Les déposer dans une déchèterie participante

Selon une enquête menée par Récylum, on estime que 70% des 4 300 déchèteries françaises proposent ce service à leurs habitants. Et maintenant 34 millions d’habitants sont desservis par un point de collecte Récylum en déchèterie.
Quelles lampes ?

Toutes les lampes sont concernées sauf les ampoules à filament et les halogènes.
- les lampes à économie d’énergie, déjà présentes dans 1 foyer français sur 2, consomment environ 5 fois moins d’énergie que les ampoules classiques et durent 7 à 8 fois plus longtemps. L’Agence Internationale de l’Énergie estime d’ailleurs que le passage mondial à l’utilisation de la lampe fluorescente éviterait l’émission de 470 millions de tonnes de CO2 d’ici 2010.
- les tubes fluorescents, dits "néons"
- les lampes à LED
Comment trouver son point de collecte ?

www.malampe.org permet de localiser en quelques clics le point de collecte le plus proche :
- saisissez votre profil (particulier ou professionnel)
- saisissez votre code postal Et une liste non exhaustive des points de collecte les plus proches s’affichera.

Un numéro azur est aussi à la disposition du public : 0810 001 777 (coût d’un appel local)
Pourquoi devons-nous recycler ses lampes ?

Parce qu’elles contiennent une très faible quantité de mercure (0,005% du poids de la lampe) et parce que 93% de son poids.

est recyclable. Les lampes usagées de votre domicile, de votre lieu de travail, de vos environnements quotidiens... ne se jettent plus, elles se recyclent !

mardi 23 septembre 2008

Fiscalité écolo : Sarkozy donne son credo - La Tribune.fr

Le Chef de l'Etat, tout en étant favorable au principe du bonus-malus pour encourager l'achat de produits respectant l'environnement, s'oppose à toute hausse de la fiscalité sur les produits de grande consommation.

Des arbitrages restent à faire.
Des arbitrages restent à faire.
Comment concilier respect de l'envirionnement et du pouvoir d'achat ? Nicolas Sarkozy a tranché. Le Chef de l'Etat a déclaré ce vendredi soir que s'il soutient le principe du bonus-malus pour encourager le recours à des produits propres, il est opposé à toute nouvelle fiscalité sur des produits de consommation.

"Compte tenu de la situation économique et des tensions actuelles sur le pouvoir d'achat, le président de la République réaffirme (...) son opposition à la mise en place de toute nouvelle fiscalité sur des produits de grande consommation", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

Ce dernier ajoute : "dans le cadre du projet de loi de finances à venir, seuls seront mis à contribution les activités polluantes et les produits néfastes à l'environnement que sont les décharges, les incinérateurs, l'extraction de granulats, les pesticides et l'émission de poussières".

Pour l'extension du bonus-malus à de nouveaux produits, le président de la République demande au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, et à sa secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet de constituer un groupe de travail pour fixer les conditions de nouvelles expérimentations.

Jean-Louis Borloo avait indiqué ces derniers jours que le feu vert avait été donné au développement de ce système pour de nouveaux produits dont la liste restait à finaliser mais le Premier ministre François Fillon a tapé du poing sur la table en indiquant que rien n'était encore arbitré en la matière.

latribune.fr

Médiaterre actualité - Jeunes - Education vers un développement durable

Le REseau Français des Étudiants pour le Développement Durable (REFEDD) suite au mandat donné par le comité de la décennie des Nations Unies pour l'éducation vers un développement durable a rendu la semaine dernière son rapport de propositions. Ce rapport, nommé, rapport de propositions pour l'éducation pour un développement durable dans l'enseignement supérieur, sera présenté publiquement lors de la conférence internationale de Bordeaux à la fin du mois d'octobre 2008.



Ce travail mené par le REFEDD présente quatre propositions :

- La réunion d'un comité d'experts pour la définition des programmes dans l'objectif d'une approche transversale du développement,

- La mise en place d'une table ronde afin de lever les barrières à l'exemplarité écologique et sociale des campus français,

Mais aussi et à plus court terme :

- La mise en place rapide d'un socle commun de connaissances en matière de développement durable pour tous les étudiants français,

- La valorisation des meilleurs projets étudiants en matière de développement durable par des crédits ECTS (European Credits Transfer System) et l'organisation d'un grand concours national

Les partis politiques à l'examen - Des groupes environnementaux leur soumettent un questionnaire sur l'environnement

MONTREAL, le 23 sept. /CNW Telbec/ - Un regroupement d'organisations
environnementales a fait parvenir un questionnaire portant sur l'environnement
aux cinq principaux partis politiques. Les partis ont jusqu'au jeudi
25 septembre pour répondre aux 10 questions portant sur les changements
climatiques, le transport et l'énergie, la protection et la conservation des
ressources et l'économie durable. Les réponses ou l'absence de réponses des
partis seront rendues publiques avant le premier débat des chefs.
"Etant donné qu'il n'y aura pas de débat des chefs sur l'environnement,
suite au refus de M. Harper, nous avons mis en place d'autres moyens pour que
les électeurs puissent être au courant des positions des partis politiques sur
les enjeux environnementaux", explique Steven Guilbeault d'Equiterre.
L'environnement est l'une des principales préoccupations des électeurs,
qui se disent d'ailleurs peu satisfaits des propositions des partis. Selon un
récent sondage mené pour PowerUp Canada, 67% des Canadiens considèrent que
l'enjeu des changements climatiques influencera leur vote, mais qu'aucun parti
ne répond à leurs attentes.
"Notre objectif, c'est d'amener les partis à se prononcer clairement sur
des questions environnementales essentielles. Ont-ils l'intention d'imposer
une cible absolue de réduction des GES, d'adopter des normes pour les
véhicules au moins aussi exigeantes que les normes californiennes, d'éliminer
les subventions fédérales pour les projets néfastes pour l'environnement comme
les sables bitumineux, ou encore investir massivement dans les transports en
commun ? Bref, qu'ils présentent aux électeurs leurs intentions concrètes", a
ajouté Steven Guilbeault.
"Le Canada possèderait 8 % du stock d'eau douce de la planète, c'est
énorme ! Nous avons la responsabilité d'en assurer la protection. Nous
demandons donc aux partis s'ils s'engagent à protéger cette ressource vitale
tant au niveau de la qualité de l'eau que des habitats aquatiques", explique
Christian Simard de Nature Québec.
D'autres initiatives sont aussi mises en place afin d'informer les
citoyens. Sur GaiaPresse (www.gaiapresse.ca), les internautes trouveront les
plateformes environnementales des cinq principaux partis politiques et
pourront également suivre la couverture médiatique des enjeux
environnementaux. Sur le site d'Equiterre, les électeurs trouveront une revue
des enjeux, des capsules vidéo de Steven Guilbeault, des activités de
mobilisation et la possibilité de suggérer des questions pour le débat des
chefs du consortium des médias. ENvironnement JEUnesse invite les jeunes à une
journée de réflexion avec comme thématique les élections fédérales, dans le
cadre de l'événement Camper les idées, le 27 septembre prochain
(http://enjeu.qc.ca/participe/camperlesidees.html).
Précisons que ces initiatives sont menées sans parti pris en faveur de
l'un ou l'autre des partis politiques. Elles sont lancées dans l'esprit
d'outiller la population afin qu'elle puisse mieux s'impliquer et faire un
choix éclairé le jour du scrutin, le 14 octobre prochain.

lundi 22 septembre 2008

L'Ecole face aux défis environnementaux - L'école démocratique (Aped)

vendredi 19 septembre 2008, par Bernard Legros

« Il s’agit de faire comme si on avait affaire à une fatalité, afin de mieux en détourner le cours. Le malheur est notre destin, mais un destin qui n’est tel que parce que les hommes n’y reconnaissent pas les conséquences de leurs actes. C’est surtout un destin que nous pouvons choisir d’éloigner de nous. » Jean-Pierre Dupuy, "Pour un catastrophisme éclairé. Quand l’impossible est certain", Seuil, Paris, 2002.

« Ce n’est pas l’espoir impensé qui libère l’avenir, mais le désespoir pensé. » Jean-Claude Besson-Girard in "Entropia" n° 3, « Décroissance et technique », automne 2007.

« En voulant dévier l’exploitation de l’homme par l’homme sur une exploitation de la nature par l’homme, le capitalisme a multiplié indéfiniment les deux. » Bruno Latour, "Nous n’avons jamais été modernes. Essai d’anthropologie symétrique", Paris, 1991 & 1997.

« Les savoirs spécialisés en fonction de l’exigence systématique du tout social ne contiennent plus, si complexes et savants qu’ils soient, de ressources culturelles suffisantes pour permettre aux individus de s’orienter dans le monde, de donner sens à ce qu’ils font ou de comprendre le sens de ce à quoi ils concourent. » André Gorz, "Écologica", Paris, 2008.

vendredi 19 septembre 2008

Chimie de l'environnement et écotoxicologie - Service canadien des forêts

Description du projet:

L'équipe de recherche sur la chimie de l'environnement et l'écotoxicologie (CEE) se consacre à des activités de recherche concourant à la protection de l'environnement et au développement durable des forêts du Canada. Pour atteindre ces objectifs, elle mène des recherches fondamentales et appliquées chevauchant les domaines de la chimie analytique, de la chimie de l'environnement, de la biologie de l'environnement et de l'écotoxicologie. Elle joue un rôle important dans la production, la synthèse et le transfert des connaissances scientifiques grâce à la publication d'articles dans des revues, de comptes rendus et de livres et à diverses initiatives à caractère éducatif. En matière de transfert de connaissances et de technologie, nous sommes particulièrement fiers du rôle de premier plan que nous jouons dans la mise sur pied et la tenue à jour de la base de données de gestion de forêt canadienne (www.glfc.cfs.nrcan.gc.ca/cfpm ), une source de données scientifiques détaillées consultables sur tous les aspects de la lutte contre les organismes nuisibles forestiers à l'usage des chercheurs, des aménagistes de terrain, des étudiants et du grand public. Dans le cadre de nos recherches en chimie analytique et en chimie de l'environnement, nous avons recours à des techniques de pointe, y compris l'extraction (extraction accélérée par solvants (EAS)) et la détection quantitative (chromatographie en phase gazeuse (CG), chromatographie liquide à haute performance (CLHP), couplage chromatographie en phase liquide à haute performance—spectrométrie de masse (CPL-SM) et couplage chromatographie en phase gazeuse—spectrométrie de masse (CG-SM)), pour quantifier la persistance et le devenir de composés organiques (principalement de pesticides de synthèse et d'origine biologique) dans divers milieux terrestres, aquatiques et atmosphériques des écosystèmes forestiers. Nos laboratoires ont été reconnus conformes aux Principes de l'OCDE des bonnes pratiques de laboratoire par le Conseil canadien des normes. Cette homologation facilite nos recherches conjointes et nos interactions avec une variété d'organismes de recherche internationaux, de multinationales agrochimiques, d'experts-conseils en environnement et l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire du Canada. Un important volet de notre programme d'ensemble est axé sur la recherche sur le terrain, notamment à l'interface entre le milieu aquatique et terrestre. Notre équipe a établi et entretient une infrastructure à cette fin, notamment des mésocosmes in situ dans les bassins versants des lacs Turkey et du ruisseau Icewater.

À l'heure actuelle, l'équipe de CEE participe à un certain nombre de projets de recherche dans divers domaines, notamment :

Chimie analytique
a) Élaboration et validation de techniques de CLHP et de CPL-SM pour quantifier les pesticides de synthèse et d'origine biologique présents dans des matrices environnementales.

Chimie de l'environnement
a) Absorption et translocation des insecticides systémiques introduits par injection pour lutter contre des coléoptères perce-bois exotiques (longicorne asiatique, longicorne brun de l'épinette)
b) Absorption, translocation et persistance des pesticides (imidaclopride et triadiméfon) à la suite de l'application de pastilles à libération lente destinées à améliorer la régénération du pin blanc.
c) Technologies de pointe d'applications aériennes d'herbicides forestiers
d) Dépôt de glyphosate (VISION) dans des milieux humides situés dans des parquets de régénération ou près de ceux-ci.
e) Devenir en milieu aquatique de l'azadirachtine (Neem) à la suite de l'application de ce produit dans des enclos in situ dans des milieux humides forestiers.


Biologie de l'environnement
a) Évaluation comparative de techniques de surveillance des salamandres dans des forêts mixtes boréales du nord de l'Ontario

Écotoxicologie
a) Effets stressants multiples et interactifs des herbicides forestiers sur les milieux humides et les amphibiens indigènes.
b) Incidences de l'azadirachtine (Neem) à la suite d'applications de ce produit dans des enclos in situ dans des milieux humides forestiers.

Dans le cadre de ces travaux, l'équipe de la CEE a collaboré avec de nombreux chercheurs du SCF ainsi que d'une variété d'organismes de l'industrie, des milieux universitaires et du gouvernement à l'échelle nationale et internationale, y compris TEMBEC, BOWATER, DOMTAR, l'Université de Guelph, l'Université Trent, le Collège Dartmouth, le Lake Superior State University, le Sault College of Applied Arts and Technology, le Upper Lakes Environmental Research Network, le ministère des Richesses naturelles de l'Ontario et le Service des forêts du Département de l'Agriculture des États-Unis.

L'équipe de la CEE compte actuellement les employés spécialistes dévoués suivants :

vendredi 12 septembre 2008

INAKIS, l'éco-guide d'achat le plus complet du web - notre-planete.info


INAKIS, l'éco-guide d'achat le plus complet du web

Auteur : INAKIS / 69 lectures12/09/2008, 19:05
Depuis mars 2008, les internautes francophones peuvent trouver près de 20 000 produits et services écologiques, équitables et éthiques sur www.inakis.fr, l'éco-guide d'achat « Bon pour vous, Bon pour la planète ». Outre les plus de 500 marques présentes sur le site, chaque produit ou service est sélectionné selon les critères environnementaux et sociaux de la charte Inakis reposant sur le respect de référentiels précis. Il est ensuite classé au sein de 700 catégories accompagnées de près de 300 dossiers pratiques. D'ici fin septembre 2008, en plus des fonctionnalités classiques du « guide d'achat », la possibilité de trier selon des critères liés à l'éco-consommation reposant sur les fondamentaux du développement durable (l'économique, l'environnemental et le social) sera mise en œuvre. Inakis est ainsi un vrai éco-guide d'achat, spécialiste des univers de l'alimentation bio, de l'éco-habitat, de la mode éthique, de la cosmétique bio et des loisirs et services éthiques et éco-responsables.




Une étude récente de l’Ademe (agence du ministère de l’Ecologie et du Développement Durable) montre que 2/3 des français déclarent avoir changé de comportement concernant le développement durable au cours de ces 12 derniers mois, qu’un sur 5 achète responsable régulièrement… mais que plus d’un sur 2 ne sait pas où acheter des produits ou services responsables !


Inakis, l'éco-guide d'achat...

Les enjeux de la consommation responsable sont donc d’informer les internautes, de leur donner envie de consommer autrement, tout en répondant à leur souhait de préserver leur pouvoir d’achat : c'est ce que leur propose de faire Inakis, l'éco-guide d'achat, en leur faisant découvrir tous ces marchands, sur Internet, qui sont producteurs, distributeurs de produits et services durables, accompagnés par une formidable croissance du commerce électronique : +54% en 2007, en nombre de marchands (37000 recensés).

Tous les univers sont concernés par cette éco-consommation :

* l’alimentation bio par exemple
* tout ce qui permet de faire des économies d’énergie, ou en rapport avec les énergies renouvelables
* les produits éco-conçus, issus du commerce équitable ou de l’économie solidaire
* ou encore ceux avec une faible empreinte environnementale…


...pour découvrir « l'éco-attitude » !

Les objectifs d'Inakis :

* Informer les internautes : leur faire découvrir tout un univers de consommation bon pour soi et pour la planète, en sélectionnant des produits et services et en les référençant sur le site.

* Guider les internautes et leur donner envie de consommer autrement à l’aide d’une navigation simple et ludique, avec des dossiers pratiques rédigés par des spécialistes de l'éco-consommation accompagnant les centaines de catégories et un contenu éditorial vivant, notamment avec le blog Inakis (blog.inakis.fr)

* Répondre aux critères de recherche des internautes, qui sont soit qualitatif (nouveautés, marque, label, démarche, éco-critère ou éco-attitude, à partir du glossaire Inakis), soit quantitatif (le moins cher, le plus populaire, bon plans, promotions, tendances...). Cette recherche se fait soit via la navigation accompagnée (rubriques), soit via le moteur de recherche du site.

* Échanger avec les internautes, qui peuvent laisser commentaires et avis sur les produits, services et marchands, sur le site ou le blog.

Travaux sur le site de Compostage Mauricie

Article mis en ligne le 12 septembre 2008 à 8:45
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Travaux sur le site de Compostage Mauricie
Compostage Mauricie. Photo, L'Hebdo Journal
Travaux sur le site de Compostage Mauricie
Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs procédera dans les prochains jours à certains travaux requis sur le site de Compostage Mauricie

Inc.
«J'ai demandé au ministère de prendre immédiatement les mesures nécessaires afin de limiter l'émission d'odeurs et les atteintes à l'environnement compte tenu de l'inaction des responsables du site», a annoncé la ministre Line Beauchamp.

Rappelons qu'une ordonnance a été signifiée à Compostage Mauricie Inc. Le 23 mai 2007 pour requérir de celle-ci des mesures correctrices visant à contrer des nuisances environnementales et des atteintes à l'environnement.

Rappelons aussi que cette ordonnance a fait l'objet d'une décision du Tribunal administratif du Québec le 6 mai 2008 et que l'entreprise a déclaré faillite le 15 août dernier. Les inspections faites quotidiennement par le ministère au site de Compostage Mauricie Inc. ont permis de constater que l'ordonnance n'est toujours pas respectée à ce jour.

Veolia Environnement | Veolia Propreté a été récompensé en Norvège

Veolia Propreté a été récompensé en Norvège

Le centre de recyclage de Veolia Propreté à Oslo, en Norvège, a reçu le Prix Scandinavian Green Roof Award

Le centre de recyclage de Veolia Propreté à Oslo, a reçu le Prix Scandinavian Green Roof Award, prix décerné au meilleur projet de végétalisation de toiture en Scandinavie. Cette grande surface verte jouera un rôle considérable dans l'écoulement des eaux de pluies d'orage et illustre les valeurs esthétiques et éducatives de la végétalisation des unités de traitement des déchets.

Cette réalisation a aussi été sélectionnée pour le Festival Mondial d'Architecture qui aura lieu à Barcelone les 22-24 octobre. Ce festival récompensera les plus belles réalisations architecturales mondiales.

Débat sur l'environnement à LCN Stephen Harper refuse de participer

LCN
12/09/2008 13h13
Débat sur l'environnement à LCN - Stephen Harper refuse de participer

LCN

Une coalition de groupes environnementaux, formée notamment d'Équiterre, souhaite la tenue d'un débat des chefs sur l'environnement.

Des représentants des groupes impliqués se sont rencontrés, ce matin, pour discuter des détails du débat qui serait présenté sur les ondes de LCN.

Jusqu'à maintenant, quatre des cinq chefs de partis ont accepté de s'affronter sur des questions environnementales.

Stephen Harper est le seul à ne pas avoir répondu à l'invitation.

mardi 9 septembre 2008

Environnement: le fonds souverain de la Norvège se retire de Rio Tinto


OSLO - Le fonds souverain de la Norvège, l'un des plus importants au monde, a exclu Rio Tinto de la liste des entreprises bénéficiant de ses investissements en raison des dégâts que le groupe minier anglo-australien inflige à l'environnement, a annoncé le gouvernement mardi.

Le fonds de pension public, qui pesait 1.992 milliards de couronnes (251,8 milliards d'euros) fin juin, a vendu toutes ses actions Rio Tinto Plc et Rio Tinto Ltd, des participations qui valaient plus de 4,8 milliards de couronnes fin 2007.

"Le ministère des Finances a décidé d'exclure le groupe Rio Tinto du fonds de pension public en raison des graves risques environnementaux" que cette société fait planer, a indiqué le ministère dans un communiqué.

"Il n'y a aucun signe que les pratiques de l'entreprise changeront à l'avenir ou que des mesures seront prises pour réduire sensiblement les dégâts infligés à la nature et à l'environnement", a-t-il ajouté.

Le gouvernement norvégien reproche à Rio Tinto d'être impliqué avec la société américaine Freeport --elle aussi exclue en 2006-- dans l'exploitation de la mine Grasberg en Indonésie, qui rejette des produits toxiques dans une rivière voisine.

Mis en place pour l'ère post-pétrole, le fonds norvégien, plus connu sous le nom de "fonds pétrolier", est investi en actions et obligations internationales.

Sa gestion obéit à des règles d'éthique très strictes, suivies par un nombre croissant de fonds privés.

Sont proscrits les fabricants d'armes "particulièrement inhumaines" (armements chimiques, nucléaires ou biologiques, mines antipersonnel), et les groupes coupables de violation des droits de l'Homme, de corruption ou de dégradation de l'environnement à grande échelle.

Près de 30 entreprises, dont Boeing, Wal-Mart, EADS, Safran et BAE Systems, figurent déjà sur la liste noire du ministère des Finances norvégien.

mardi 26 août 2008

Développement durable le journal : Retour sur une année verte

Les recherches menées l’année dernière dans les laboratoires du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont participé à de multiples avancées en matière de connaissance et de protection de l’environnement. C’est ce qui ressort du bilan 2007 tout juste publié par l’établissement. Focus sur quelques résultats scientifiques marquants.
Améliorer la gestion de l’énergie, développer des solutions « propres », mettre au point une chimie durable… Telles sont quelques-unes des recherches auxquelles se sont attelés les laboratoires du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 2007. Des travaux qui ont abouti à des avancées majeures en matière de connaissance et de protection de la planète, comme en témoigne un bilan de l’année tout juste publié par l’Institut.

Vers des piles à combustibles compétitives

Dans le domaine des énergies propres, par exemple, des chercheurs du laboratoire des sciences chimiques de Rennes ont mis au point une pile à combustible plus compétitive que les précédentes. Pour ce faire, les scientifiques ont synthétisé un tout nouvel oxyde (composé contenant de l’oxygène avec d’autres éléments moins électronégatifs) fer-strontium. Une opération qui leur a permis de contrôler à des températures bien moins élevées (environ 280°C au lieu de 450), la mobilité de l’oxygène nécessaire au fonctionnement de la pile, et d’optimiser ainsi son fonctionnement. Dans le même registre, des chercheurs de l’Institut des nanotechnologies de Lyon ont découvert une poudre de nanostructures de silicium poreux, un nouveau matériau capable d’augmenter le rendement des piles à combustible. « Source écologique d’hydrogène, sa grande capacité de stockage répond aux exigences de la miniaturisation. Son rendement est déjà trois fois supérieur à celui des piles classiques » précise le CNRS.
Du côté de l’énergie solaire, un nouveau banc d’essai pour les capteurs thermiques a été mis au point à l’Institut national de l’énergie solaire, implanté en région Rhône-Alpes. Objectif : permettre aux industriels qui proposent ce type d’équipements de mesurer leur performance, ou de faire des simulations numériques du contexte environnant du système.

Préserve la faune, la flore... et l’homme


C’est également en 2007 que la première pierre de l’Ecotron européen de Montpellier à été posée. Ce grand équipement scientifique doit permettre aux chercheurs d’étudier « in vitro » les réponses des écosystèmes et de la biodiversité aux modifications de l’environnement, comme le changement climatique. Dans le même temps, toujours à Montpellier, c’est une « Chaire européenne de chimie nouvelle pour un développement durable » (ChemSud) qui a été inaugurée, dont la vocation est de devenir un lieu d’échanges, de rencontres, d’enseignement et de recherches pour l’émergence d’une chimie nouvelle, respectueuse de l’homme et de la planète.

Etudier l’impact du changement climatique


Cette année encore, climatologues, glaciologues et géologues se sont penchés sur l’impact du changement climatique sur la planète... et sont revenus les bras chargés de résultats alarmants. En Sibérie, par exemple, les chercheurs ont constaté que les berges de la Léna reculaient lors des crues et que les îles se déplaçaient. La cause en est l’accélération de l’érosion liée au réchauffement climatique. Tandis qu’au Groenland, une équipe de climatologues a démontré, qu’au cours des vingt-cinq dernières années, l’accélération de la fonte des glaces superficielles avait été deux fois plus importante que prévue.

mardi 19 août 2008

Des coupons de réductions pour s’orienter vers les achats écologiques

Des coupons de réductions pour s’orienter vers les achats écologiques
Après l’ éco-pastille, le ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo envisage d’étendre le bonus malus à une vingtaine de produits de consommation courante pour orienter les achats vers des produits plus écologiques et plus économes en énergie, avec l’utilisation de coupons de réduction.

La liste des produits concernée n’a pas encore été communiquée, elle ne semble d’ailleurs pas arrêtée (réfrigérateurs, ampoules basse consommation, pneus verts, ...). En fait, le gouvernement réfléchit actuellement à plusieurs pistes.

Selon les Echos, plusieurs options sont possibles pour aider à responsabiliser chacun et augmenter les ventes de produits verts :

  • Coté industriels la création d’une nouvelle taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) pour chaque famille de produits. A voir ensuite si ils répercuteront ce surcoût sur le prix public !
  • Coté consommateurs la baisse des prix sur les étiquettes, la modification les codes-barres en magasin, ou la distribution de coupon de réduction. C’est cette dernière solution qui semble la plus aisée à mettre en place

Peut être qu’un jour vous pourrez acheter votre lessive écologique chez Abonéobio avec un tel coupon de réduction ?

mardi 12 août 2008

De l’emploi dans les métiers de l'environnement

De l’emploi dans les métiers de l'environnement
Par Imededdine BOULAABA



Afin de sensibiliser davantage les acteurs économiques, les vagues des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur avides d’initiatives privées et les différents représentants du secteur bancaire à l’émergence de nouvelles opportunités d’emploi dans le secteur environnemental, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a organisé, le 29 juillet 2008, au Centre international des technologies de l’environnement de Tunis ‘’CITET’’ une tribune de dialogue autour du thème des nouveaux métiers issus des mécanismes d’intégration de la dimension environnementale dans les diverses activités du processus de développement du pays.



Employabilité et développement durable



M. Moncer Roussi, président de la Commission nationale pour la consultation sur l’emploi et partenaire de fait du conclave, a indiqué, dans un discours d’ouverture laconique, l’importance du rôle des ministères, des associations socioprofessionnelles (UGTT, UTICA…) et des différents représentants de la société civile dans l’exploration, dit-il, de nouvelles pistes pour relancer l’emploi dans des secteurs prometteurs, avant-gardistes, liés à la mise à niveau environnemental national et international de larges pans d’une économie mondiale encore polluante, faisant souvent fi de la qualité de la vie en privilégiant la croissance effrénée au détriment de la préservation des ressources naturelles.



Toujours dans sa lancée, M. Rouissi a mis un point d’honneur à remettre à la présidence le rapport final de la commission d’ici la mi-octobre 2008 tout en invitant l’assistance à affiner ses réflexions, à confronter les points de vue en toute liberté et à formuler des propositions à même de susciter, insiste-t-il, une dynamique d’investissement dans des micro-entreprises, citoyennes, sobres et respectueuses de l’environnement qui sera, d’après les mutations industrielles en cours dans le monde et la forte pression des lobbies occidentaux, défenseurs acharnés des équilibres écologiques, le principal pourvoyeur des emplois de demain, l’un des facteurs d’attractivité des investissements directs étrangers et le support incontournable de la compétitivité internationale.



Visiblement ému devant la prestance et la présence du président de la Commission nationale pour la consultation sur l’emploi, M. Nadhir Hamada, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a mis en exergue les volets institutionnels et juridiques liés, en Tunisie, à la protection des écosystèmes, à l’instauration de partenariat solidaire pour la promotion d’industries vertes et à l’amélioration des indicateurs régionaux de la qualité de vie dans les domaines de la prévention de la pollution, de l’assainissement et de la gestion des déchets.



«Notre pays consacre 1,2% de son PIB au secteur environnemental, ce qui a permis la réalisation de 14.OOO Km de canalisations, la finalisation d’une centaine de stations d’épuration et l’aménagement de 14 parcs urbains tout en favorisant, dans le cadre du système «cheb», la création de plus de 100 entreprises spécialisées dans la collecte des déchets plastiques, avec à leur tête des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur», affirme le ministre dont les propos, tout au long de son intervention, trahissaient le souci d’expliciter les efforts de ses services dans la lutte contre les poches de pollution industrielle, le développement des énergies renouvelables et la mise en place de mécanismes financiers incitatifs pour le lancement d’une pépinière de sociétés liées au secteur de l’environnement.



Les évolutions enregistrées



«Grâce à un cadre législatif adéquat, les pouvoirs publics ont réussi à faire du secteur privé un partenaire agissant en matière d’investissement environnemental, à créer, durant la dernière décennie, 100.000 emplois liés à la réalisation du développement durable et à injecter 10.000 MD pour la protection des milieux naturels, le renforcement de la recherche scientifique et la réalisation des projets programmés, dans le cadre du XIème plan, pour stimuler davantage l’utilisation des technologies propres, facteurs de compétitivité sur la scène internationale des échanges commerciaux», nous dit M. Chokri Nécib, chargé de mission au sein du cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, qui a mis l’accent sur la privatisation des stations d’assainissement pour encourager la création d’entreprises, la poursuite de l’ouverture des points « ECOLEF» de collecte rémunérée des déchets et le lancement «du mécanisme 41» permettant aux jeunes diplômés de l’enseignement supérieur de bénéficier, dans un cadre contractuel, du soutien du Fonds 21-21 et d’autres institutions publiques pour se mettre à leur propre compte.



A la fin de la séance plénière, M. Mongi Bedoui, membre de la Commission nationale pour la consultation sur l’emploi, a animé un débat franc et cordial, ce qui a poussé les participants, dans un souci de transparence, à stigmatiser la frilosité du secteur bancaire due essentiellement à l’ignorance du marché environnemental et de son employabilité potentielle, à regretter la défiance de certains services administratifs vis-à-vis des jeunes promoteurs et à mettre l’accent sur l’absence, chez la plupart des férus d’idées écologiques, de fonds propres nécessaires, insiste un intervenant, au démarrage du projet et à sa crédibilité.

mardi 5 août 2008

DDmagazine.com - Le développement durable au quotidien - Découverte du siècle pour stocker l'énergie solaire

Daniel Nocera ne mâche pas ses mots : "c'est le nirvana dont nous parlions depuis des année". Dans son laboratoire du MIT ( Massachusetts Institute of Technology) le Professeur Daniel Nocera et Matthew Kanan, un post-doctorant de son équipe, ont développé un procédé qui s'inspire de la photosynthèse des plantes pour convertir simplement l'eau en hydrogène et en oxygène. "Maintenant nous pouvons sérieusement songer à stocker l'énergie solaire de façon illimitée, et ce prochainement" ajoute Nocera. Dans le monde, les réactions des scientifiques font état de découverte du siècle. (Photo ci-contre fournie par le MIT).

Jusque maintenant le problème avec l'énergie solaire résidait dans la difficulté à stocker l'électricité ou la chaleur produite. Tous les procédés connus, dont la simple électrolyse de l'eau pour produire de l'hydrogène, sont peu efficaces et chers. Avec cette découverte, et selon les propos même du chercheur, "nous disposons d'un moyen simple, bon marché, et très efficace de stocker l'énergie solaire".

Les photos de l'appareillage de Nocera qui nous ont été transmises par le MIT montre d'ailleurs la simplicité du procédé. L'élément clé est une électrode d'oxyde d'étain et d'indium plongée dans une solution de cobalt et de phosphate de potassium. Sous l'effet du champ électrique, il se forme un film de cobalt et de phosphate sur l'électrode reliée au pôle négatif ( l'anode), qui agit comme catalyseur de la dissociation de l'oxygène de l'eau. Une autre électrode relié au pôle positif (cathode) et associée à un catalyseur comme le platine favorise la libération de l'hydrogène. Le système agit comme la réaction de photosynthèse des plantes (celle-ci sépare l'hydrogène de l'eau et le carbone du gaz carbonique). Il fonctionne à température ambiante et dans une eau de PH neutre, il est facile à réaliser. " C'est pour ça que je sais que ça va marcher" ajoute Nocera.

photovoltaique et pile à hydrogeneUne fois la séparation de l'hydrogène et de l'oxygène réalisée, les deux éléments peuvent se recombiner dans une pile à combustible pour fabriquer l'électricité nécessaire aux habitations et aux voitures, et ce avec un bilan carbone neutre.

Selon James Barber, une sommité dans le domaine de la photosynthèse, et professeur de biochimie à l'Imperial College de Londres, "il s'agit là d'une découverte majeure avec des implications énorme pour l'humanité". (James Barber n'as pas été impliqué dans les recherches de Nocera).

Dans Technology Review, la revue de MIT, Karsten Meyer professeur de chimie à l'université allemande Friedrich Alexander considère même qu'il s'agit là de l'une des plus grandes découvertes du siècle (il est vrai que le siècle n'a pas dix ans, ndlr).

Nocera envisage, dans une décennie, des maisons équipées de panneaux photovoltaïques, de son catalyseur, et d'une pile à hydrogène. L'énergie produite le jour est stockée sous forme d'hydrogène pour la nuit. Les illustrations ci-contre nous ont été aimablement fournies par le MIT.

Aller plus loin

Daniel Nocera explique le procédé (en vidéo)

L'article de MIT News

L'article dans la revu du MIT

La photosynthèse sur wikipedia
Egalement sur DDmagazine

Le grand plan solaire pour alimenter tous les Etats-Unis

Le soleil du sahara transporté en Europe

Quelle surface de panneaux solaires pour alimenter le monde ?

mercredi 9 juillet 2008

Chimie de l'environnement

CHIMIE DE L’ENVIRONNEMENT

Les thématiques développées dans cet axe sont en partie orientées par l’axe prioritaire « Environnement » défini dans le contrat de plan Etat-Région Nord Pas de Calais (CPER 2000-2006). Dans ce cadre, le LASIR a défini des projets scientifiques en cohérence avec les orientations régionales de façon à optimiser les ressources en personnel et en matériel. Ces projets se concentrent sur les modèles chimiques du transfert et de la chimie des métaux et molécules xénobiotiques dans l’environnement.

Actions: Modèles chimiques du transfert et de la rétention de métaux polluants
Modèles chimiques du transport de molécules xénobiotiques dans les sols et sédiments
Photoréactivité de polyaromatiques aux interfaces solides-eau
Recherche concertée régionale : Etude de sites pollués par les métaux

dimanche 6 juillet 2008

Éducation au développement durable, Pôle national de compétence


5 Février 2008

uved

Créée sous l'impulsion de la Sous-Direction TICE, Service des Technologies et des Systèmes d'Information du Ministère de l'Education nationale (SDTICE). l'Université Numérique Thématique Environnement et Développement durable prend le nom d'UVED (Université Virtuelle Environnement et Développement durable).

La mutualisation des ressources, qui est le fondement même des UNT, suscite l'adhésion des établissements potentiellement membres de l'Université Virtuelle Environnement et Développement durable.

L'Université Numérique Thématique a vocation à proposer des formations et contribuer à leur structuration. Tout en s'appuyant sur une politique de diplômes et de parcours inter établissements, l'UVED affirme la nécessité d'un lien fort entre recherche et enseignement et oriente la diffusion des savoirs et savoir-faire vers le monde industriel et la société civile dans une logique de transfert d'expertise. Cette Université Numérique Thématique transversale se fonde sur l'interdisciplinarité. Les formations proposées sont le fruit de la coopération d'experts de différentes disciplines qui ont pour objectif d'aborder des problématiques selon une approche intégrée. (source: UVED)

Vous pouvez trouver sur ce site l'ouvrage numérique "Introduction à l'Environnement et au Développement Durable", ensemble introductif réalisé par 80 spécialistes, avec quatres entrées

1. CHANGEMENTS GLOBAUX
2. DYNAMIQUE DES RESSOURCES NATURELLES
3. ANALYSE ET GESTION DES RISQUES
4. INSTITUTIONS ACTEURS SOCIETES ET TERRITOIRES

livre metrologie en chimie de l'environnement, theories, mesures, techniques, ouvrages generaux, edition lavoisier

Métrologie en chimie de l'environnement

Auteur(s) : QUEVAUVILLER Philippe
Date de parution: 12-2000
Langue : FRANÇAIS
Env. 256p. 16x24
Cliquez ici pour avoir accès à la nouvelle édition.
Etat : Ancienne édition
Sommaire
Métrologie en chimie, introduction générale. Surveillance de l'environnement cadre général. Surveillance de l'environnement cadre technique. Validation et contrôle de qualité des méthodes de mesures. Essais interlaboratoires et matériaux de référence. Les systèmes de qualité.

Thèmes :
  • Mathematiques & physique / Metrologie / Théories, mesures, techniques
  • Environnement - pollution - eau - energie / Ouvrages généraux

mercredi 2 juillet 2008

Toute l'Europe: Flux RSS

05/06/08

Nathalie Kosciusko-Morizet : "L'Union européenne joue un rôle moteur dans les négociations internationales en matière d'environnement" 4

Nathalie Kosciusko-Morizet est secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie. Dans un entretien avec Touteleurope.fr, elle revient sur les priorités de la Présidence française de l’Union européenne en matière d’environnement, le débat sur les OGM ou encore les négociations sur le changement climatique qui doivent avoir lieu à Copenhague en 2009.

A un mois de l'ouverture officielle de la Présidence française de l'Union européenne, Nathalie Kosciusko-Morizet rappelle que l'environnement en sera la priorité, tout particulièrement le paquet "énergie-climat". La France souhaite obtenir un accord des 27 sur ce dossier avant la fin de son mandat européen, et entend jouer un "rôle de moteur dans ces négociations".

Voir la vidéo

(Durée : 6'33)

vendredi 27 juin 2008

Tu ne recycles pas? Je te quitte


    - Le premier sondage de la Fondation TD des amis de l'environnement,
"Etes-vous vert?", évalue le degré de respect de l'environnement des
Canadiens -

TORONTO, le 25 juin /CNW/ - Certains Canadiens sont prêts à aller loin
pour prouver leur engagement envers le respect de l'environnement. Les
résultats du premier sondage de la Fondation TD des amis de l'environnement,
"Etes-vous vert?", ont montré que 2 % des Canadiens ont déjà mis fin à une
relation avec une personne qui ne se souciait pas de l'environnement.
Bien que la plupart des gens ne prennent pas de mesures aussi
draconiennes, lorsqu'il s'agit d'être respectueux de l'environnement, 96 % des
Canadiens s'octroient la note de passage. En effet, lorsqu'on leur demande
d'évaluer leur respect de l'environnement, 25 % d'entre eux se donnent un "A"
et près de 60 % se donnent un "B". Seulement 2 % déclarent obtenir un "F" et
ne pas se préoccuper vraiment de l'environnement.
"Notre sondage visait à découvrir combien de Canadiens passent de la
parole aux actes en matière de respect de l'environnement, affirme Matthew
Fortier, directeur régional de la Fondation TD des amis de l'environnement.
Les résultats démontrent clairement que les Canadiens se sont engagés à faire
des choix verts dans leur vie de tous les jours."
Selon le sondage, réduire, réutiliser et recycler est devenu pratique
courante pour presque tous les Canadiens. Une proportion de 94 % disent
recycler, dont 43 % recyclent tout et 51 % recyclent lorsqu'il est pratique de
le faire. Lorsqu'on leur demande laquelle des mesures environnementales
suivantes ils ont prise, ils répondent principalement avoir acheté
d'entreprises "vertes" (59 %) et avoir modifié leur mode de transport afin
d'être plus respectueux de l'environnement (37 %).
"Les Canadiens peuvent renforcer leur engagement personnel face à
l'environnement de diverses manières, notamment en faisant un don ou en
devenant bénévoles auprès d'un organisme environnemental comme la Fondation TD
des amis de l'environnement, fait remarquer M. Fortier. Le sondage a montré
que bien que 43 % font l'effort d'acheter des produits locaux, seulement 20 %
des Canadiens font un don à un organisme caritatif préoccupé par
l'environnement et seulement 12 % font du bénévolat pour des causes
environnementales."
La Fondation TD des amis de l'environnement (FAE) est un organisme
national qui appuie les projets environnementaux ayant des répercussions
locales et travaille avec les gens qui souhaitent protéger et préserver
l'environnement dans leur collectivité.
Il y a plusieurs moyens d'aider la FAE. Les Canadiens peuvent choisir de
faire un don mensuel par prélèvement automatique sur leur compte TD Canada
Trust ou faire un don ponctuel. Ils peuvent également devenir bénévoles auprès
de leur FAE régionale ou s'inscrire pour appuyer un projet environnemental
comme le Grand nettoyage des rives canadiennes de la TD qui a lieu en
septembre chaque année.

Le sondage de la Fondation TD des amis de l'environnement, "Etes-vous
vert?", a également permis de constater ce qui suit :

<<
- 82 % des Canadiens disent utiliser des ampoules éconergétiques à la
maison;
- Près du tiers affirment marcher ou voyager à vélo régulièrement pour
aller à l'école ou au travail;
- 64 % des Canadiens affirment utiliser des électroménagers
éconergétiques à la maison;
- La moitié des répondants disent débrancher les appareils comme le
grille-pain lorsqu'ils ne les utilisent pas;
- 42 % des Canadiens disent conserver les piles usées et les confier à
un site de recyclage de piles électriques;
- 21 % des Canadiens utilisent régulièrement le transport en commun;
- Plus du tiers (36 %) font pousser leurs propres aliments;
- Lorsqu'on leur demande de noter le respect de l'environnement des
membres de leur famille ou de leur amis, 8 % leur ont accordé un "A",
64 % leur ont accordé un "B", 19 % leur ont accordé un "C" et 3 %
leur ont accordé un "F".
>>

Au sujet du Sondage de la Fondation TD des amis de l'environnement,
"Etes-vous vert?"

Le sondage de la Fondation TD des amis de l'environnement, "Etes-vous
vert?", a été réalisé par Angus Reid Strategies en mai 2008. Le sondage en
ligne a été mené auprès d'un échantillon représentatif de 1 001 Canadiens
adultes choisis au hasard. Il a une marge d'erreur maximale de +/- 3,1 %, 19
fois sur 20.

Au sujet de la Fondation TD des amis de l'environnement

Depuis 1990, la Fondation TD des amis de l'environnement a versé
45 millions de dollars pour financer plus de 17 000 projets locaux liés à
l'environnement et à la faune partout au Canada. En 2007, la Fondation a versé
3 millions de dollars en appui à 830 projets environnementaux. La Fondation
reçoit les dons mensuels de milliers de clients et d'employés de La Banque TD;
et le Groupe Financier Banque TD verse l'équivalent des dons jusqu'à
concurrence de 1 million de dollars par année. La Banque TD assume aussi tous
les frais d'administration, ce qui assure que chaque dollar donné à la
Fondation est utilisé en totalité pour financer des projets liés à
l'environnement et à la faune dans la collectivité où le don a été fait. Pour
obtenir plus de détails, visitez le site www.td.com/francais/fef.



vendredi 6 juin 2008

Québec veut reconnaître légalement l'appartenance collective de l'eau

Le 5 juin 2008 - 15:49 |


Les grands utilisateurs d'eau souterraine et de surface devront acquitter une redevance à l'Etat québécois à compter de 2009, a annoncé jeudi la ministre du Développement durable et de l'Environnement, Line Beauchamp.

D'ici là, le gouvernement adoptera une loi affirmant "le caractère collectif" de l'eau, une législation qui lui donnera entre autres les moyens de poursuivre au civil les entreprises et les individus qui saccagent la ressource.

Déposé jeudi à l'Assemblée nationale, le projet de loi 92 "clarifie" le statut juridique de l'eau de surface et souterraine pour en faire une propriété collective dont l'Etat est le fiduciaire.

En outre, le projet de loi resserre considérablement les conditions de captage de la ressource. Si la loi est adoptée telle quelle, tous les prélèvements d'eau de 75 000 litres ou plus par jour _ l'équivalent de deux piscines hors terre _ devront faire l'objet d'une autorisation gouvernementale. La période de validité des prélèvements sera limitée à 10 ans et révocable à tout moment.

La pièce législative introduit par ailleurs un recours de nature civile permettant au Procureur général d'exiger réparation "pour tout préjudice écologique subi par les ressources en eau" attribuable à l'activité industrielle ou à la négligence individuelle.

Ce bouquet de mesures est le premier jalon en vue d'imposer, à compter de l'an prochain, une redevance aux grands utilisateurs d'eau que sont les industries et le monde agricole, a dit la ministre Beauchamp lors d'une conférence de presse tenue au pied de la chute Montmorency, à Québec.

La ministre évalue à environ 5,5 millions $ la somme qui pourrait être versée annuellement au Fonds vert grâce à la redevance.

© La Presse Canadienne, 2008

Un ex-cadre de la SGF à la direction financière de Conporec

Jun 05, 2008 14:00 ET


SOREL-TRACY, QUEBEC--(Marketwire - 5 juin 2008) - Le président et chef de la direction de Conporec inc. ("Conporec" ou la "Société") (TSX CROISSANCE:CNX)(ALTERNEXT:ALCNX), M. Jean Beaudoin, annonce aujourd'hui la nomination de Monsieur Michel Doyon, au poste de vice-président exécutif et chef de la direction financière. A ce titre, il secondera Monsieur Beaudoin dans tous les aspects stratégiques et opérationnels de la Société en plus d'en assumer directement les responsabilités administratives et financières.

Monsieur Doyon, 47 ans, diplômé de l'Université du Québec possède plus de 20 années d'expérience en gestion financière et en management des organisations. Il a notamment travaillé dans l'industrie de transformation et distribution alimentaire ainsi que dans le secteur financier chez Amex Canada Inc. et plus récemment, au sein de la Société générale de financement du Québec (SGF), où il occupait le poste de Directeur d'investissements du secteur alimentaire.

Par ailleurs, le conseil d'administration lui a octroyé 75 000 options de la Société au prix du marché, dont 15 000 exerçables immédiatement à son embauche en date du 4 juin 2008 et 60 000 aux cours des quatre prochaines années, le tout conformément au Régime d'options en vigueur.

"Monsieur Doyon apporte à Conporec une grande expérience en management des organisations et de grandes capacités en gestion financière. Ses compétences dans les montages financiers ainsi que dans le management des organisations en font un atout précieux pour la Société en cette période de forte croissance" a indiqué Monsieur Beaudoin.

A propos de Conporec

Conporec est une entreprise possédant et exploitant diverses technologies destinées au traitement et à la valorisation des résidus et à leur transformation en ressources et en énergie. La Société a des usines complétées ou en construction au Canada, en France, aux Etats-Unis et en Australie, ainsi qu'une trentaine d'autres installations au Canada pour des tiers. Conporec est une entreprise socialement responsable cotée aux bourses de Toronto (Croissance) et de Paris (Alternext).

Les énoncés prospectifs contenus dans ce communiqué sont associés à des risques connus et inconnus, des incertitudes ainsi que d'autres facteurs pouvant faire en sorte que les résultats, les rendements et les réalisations réelles de la Société diffèrent grandement des résultats, rendements ou réalisations futurs exprimés ou supposés par ces faits prospectifs.

La Bourse de croissance TSX Inc. n'a pas approuvé et n'assume aucune responsabilité quant à la pertinence ou à l'exactitude du présent communiqué de presse ni sur le bien-fondé de l'opération projetée.

mercredi 4 juin 2008

General Motors amorce un grand virage vers les voitures "vertes" - La Tribune.fr

General Motors amorce un grand virage vers les voitures "vertes"

Face à l'envolée du prix du pétrole et du carburant, le numéro un mondial de l'automobile a décidé de revoir entièrement sa stratégie. Il va se concentrer sur la production de voitures plus économes en carburant aux dépens des 4x4. Le groupe va ainsi fermer quatre usines de montage de "trucks".

Le groupe va fermer quatre usines de montage de 4x4.
Le groupe va fermer quatre usines de montage de 4x4.
L'envolée des cours du pétrole pèsent lourdement sur les performances des entreprises et les oblige même à revoir leur stratégie. C'est notamment le cas du géant américain de l'automobile General Motors qui annonce ce mardi un revirement stratégique impressionnant sur les voitures "vertes".

Jusque là, les constructeurs automobiles américains, dont les "Big Three" de Detroit ,General Motors, Ford et Chrysler, n'étaient pas vraiment réputés pour leur sens de l'écologie. Il faut dire que le marché américain est dominé par les "light trucks" et autres 4x4 polluants.

Mais la logique économique l'emportant, General Motors a décidé de privilégier maintenant les voitures plus économes en carburant, alors que le pétrole évoluent autour des 130 dollars. Pour le constructeur, les prix élevés de l'essence et du gazole sont un "changement structurel", comme l'affirme son directeur général Rick Wagoner.

"Nous croyons que c'est le pas le plus important jamais effectué dans l'évolution de notre industrie pour se libérer de sa dépendance pratiquement totale envers le pétrole", a-t-il souligné.

L'avenir de la filiale Hummer, emblématique d'une production de gros véhicules très polluants, est donc posé. General Motors indique qu'il va procéder à un rééxamen stratégique de la marque. "Toutes options sont ouvertes" à ce jour, indique-t-il, "d'une refonte totale de la gamme jusqu'à une vente totale ou partielle de la marque".

Ce tournant vers les voitures "vertes" a également une autre conséquence : le groupe a annoncé la fermeture graduelle de quatre usines spécialisées dans le montage de 4x4. Les usines touchées sont celles de Oshawa au Canada (fermeture prévue en 2009), de Moraine, dans l'Ohio (à la fin de l'année modèle 2010 ou plus tôt), de Janesville, dans le Wisconsin (en deux phases, en 2009 et 2010). Enfin, l'usine mexicaine de Toluca cessera sa production de "trucks" fin 2008.

Ces fermetures devraient permettre au groupe d'économiser plus d'un milliard de dollars supplémentaires d'ici 2010, venant en sus de 5 milliards d'efforts supplémentaires d'ici 2011 annoncé plus tôt cette année.

Parallèllement, General Motors a annoncé le lancement de plusieurs nouveaux modèles "compacts" et d'une extension de l'offre du groupe en voitures hybrides. Il a aussi officiellement confirmé l'engagement de la production de la Chevrolet Volt, un véhicule 100% électrique, avec pour objectif de débuter sa commercialisation en 2010.


latribune.fr