MONEMPLOI.COM
08 janvier 2009 09:46
Protection de l’eau, qualité de l’air, décontamination des sols, recyclage, compostage, pas question de laisser détruire la Terre, avons-nous dit dans les années 80. Cette prise de conscience mondiale devait conduire à différentes formes de législation nationale et mondiale, dont le célèbre protocole de Kyoto ou les crédits de CO2. Mais encore faut-il agir. Heureusement, ce ne sont pas les métiers et professions qui manquent pour soutenir l’action!
«Au Québec, nous avons passé le cap des 32 000 emplois directement liés au secteur de l’environnement. C’est une croissance de 26 % en trois ans», constate Dominique Dodier, qui dirige l’organisme EnviroCompétences, le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’environnement. L’adoption de la Loi sur la qualité de l’environnement, en 1970, a jeté les bases de cette industrie. Mais cette dernière a vraiment pris son essor avec l’adoption de législations récentes, plus musclées, telle que la Loi sur la gestion des matières résiduelles, adoptée en 1998, et la Loi sur la qualité de l’eau potable, votée en 2002, à la suite de la pression du public.
Croissance modérée à forte
Le plus récent Diagnostic industriel et de main-d’œuvre en environnement, réalisé par Zins Beauchesne et associés en 2007, est fort éloquent à propos du dynamisme de l’industrie. Il révèle notamment que 7 entreprises sur 10 prévoient une croissance de modérée à forte au cours des trois prochaines années. Les 77 entreprises interrogées prévoyaient effectuer 1 084 embauches d’ici 2009.
Pas étonnant qu’on parle de pénurie de travailleurs dans ce domaine, ce constat est perçu comme une mutation de l’industrie par Mme Dodier : «Ce n’est pas une pénurie, c’est l’effet de croissance qui cause un déséquilibre. De plus, il y a des postes en pleine émergence qui viennent transformer le marché de l’emploi lié à l’environnement.»
On parle maintenant de chimistes de l’atmosphère, d’ingénieurs en environnement, d’écoconseillers, de spécialistes des communications en environnement, d’avocats de l’environnement, de géographes spécialisés en environnement, de nettoyeurs industriels, etc., autant de titres qui n’existaient pas au début des années 2000.
Tags : emploi , environnement
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vendredi 9 janvier 2009
Métiers de l’environnement: Secteur méconnu en croissance
Métro Montréal -
Métiers de l’environnement: Secteur méconnu en croissance
MONEMPLOI.COM
08 janvier 2009 09:52
Pierre Lachance dirige le Conseil des entreprises de services environnementaux, un organisme qui regroupe plus de 50 entreprises et 6 000 travailleurs. «On note certains préjugés sur les métiers de l’environnement, mais il y a surtout de l’ignorance. Les gens sont peu enclins à aller vers ces métiers, malgré leur désir de faire quelque chose pour l’environnement», signale-t-il.
L’industrie n’a pas uniquement besoin de scientifiques, mais également de travailleurs manuels. On manque en effet de conducteurs de camion, de mécaniciens et d’employés dans les centres de tri. Ces métiers n’exigent pas nécessairement une longue formation, mais sont essentiels à la progression de l’industrie.
De nombreux programmes de formation
L’offre de formation est pourtant bien pourvue au Québec, avec près d’une trentaine de programmes de niveau collégial, plus d’une quarantaine de programmes universitaires et même une dizaine de diplômes d’études secondaires, sans compter la formation continue. En moyenne, les entreprises dépensent 2,7 % de leur masse salariale en formation. Fait à noter, il semble que le parc des travailleurs en environnement soit composé en majorité d’hommes (70 %).
Les possibilités sont nombreuses. Les prochaines réglementations en matière de pollution atmosphérique et de gaz à effet de serre susciteront de multiples occasions d’emplois. En outre, maintenant que le gouvernement récompense les villes qui recyclent, la gestion des matières résiduelles se doit d’être efficace, tout comme la gestion des eaux municipales.
L’activité du marché immobilier a elle aussi un impact sur l’industrie de l’environnement. Il suffit de penser à la décontamination des sols, exigée par les banques lors du transfert de propriété. Les grands chantiers, comme le développement éolien, représentent pour leur part un potentiel immense.
«Nous sommes devant un marché noble. Ce sont des métiers qui visent à améliorer le sort de notre planète. Je crois que les nouvelles générations vont être davantage portées vers ces carrières», estime Mme Dodier.
Métiers de l’environnement: Secteur méconnu en croissance
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08 janvier 2009 09:52
Pierre Lachance dirige le Conseil des entreprises de services environnementaux, un organisme qui regroupe plus de 50 entreprises et 6 000 travailleurs. «On note certains préjugés sur les métiers de l’environnement, mais il y a surtout de l’ignorance. Les gens sont peu enclins à aller vers ces métiers, malgré leur désir de faire quelque chose pour l’environnement», signale-t-il.
L’industrie n’a pas uniquement besoin de scientifiques, mais également de travailleurs manuels. On manque en effet de conducteurs de camion, de mécaniciens et d’employés dans les centres de tri. Ces métiers n’exigent pas nécessairement une longue formation, mais sont essentiels à la progression de l’industrie.
De nombreux programmes de formation
L’offre de formation est pourtant bien pourvue au Québec, avec près d’une trentaine de programmes de niveau collégial, plus d’une quarantaine de programmes universitaires et même une dizaine de diplômes d’études secondaires, sans compter la formation continue. En moyenne, les entreprises dépensent 2,7 % de leur masse salariale en formation. Fait à noter, il semble que le parc des travailleurs en environnement soit composé en majorité d’hommes (70 %).
Les possibilités sont nombreuses. Les prochaines réglementations en matière de pollution atmosphérique et de gaz à effet de serre susciteront de multiples occasions d’emplois. En outre, maintenant que le gouvernement récompense les villes qui recyclent, la gestion des matières résiduelles se doit d’être efficace, tout comme la gestion des eaux municipales.
L’activité du marché immobilier a elle aussi un impact sur l’industrie de l’environnement. Il suffit de penser à la décontamination des sols, exigée par les banques lors du transfert de propriété. Les grands chantiers, comme le développement éolien, représentent pour leur part un potentiel immense.
«Nous sommes devant un marché noble. Ce sont des métiers qui visent à améliorer le sort de notre planète. Je crois que les nouvelles générations vont être davantage portées vers ces carrières», estime Mme Dodier.
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Le gouvernement veut promouvoir la Green IT en entreprise
Un groupe de réflexion a été créé pour sensibiliser les fabricants informatiques au développement durable et inciter les sociétés à utiliser des solutions éco-responsables.
Sandrine Chicaud, 01net., le 05/01/2009 à 17h00
Outre-Atlantique, Barack Obama s'est clairement affiché comme un président écologique. En France, l'idée commence peut-être aussi à faire son chemin : Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, et Luc Chatel, secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation et porte-parole du gouvernement, ont en effet décidé de mettre en place un groupe de réflexion sur l'informatique verte, dans le courant du mois de janvier.
Piloté par Michel Petit, président de la section scientifique et technique du Conseil général des technologies de l'information (CGTI), il doit rendre ses premières conclusions en mai 2009. Deux grands axes de travail ont été définis pour l'occasion. Il s'agit, d'une part, d'aider les industriels du secteur à opter pour la « green attitude » et à obtenir d'eux, par exemple, des engagements concrets sur la conception de leurs produits. Le groupe va plancher, entre autres, sur la problématique des datacenters pour qu'ils réutilisent au mieux la chaleur énergétique qu'ils produisent.
D'autre part, l'équipe, constituée de plusieurs acteurs du secteur (industriels, opérateurs, fédérations professionnelles, utilisateurs, etc.), veut réfléchir sur la façon dont elle pourrait encourager les entreprises, et notamment les PME, à s'approprier ces solutions, dites éco-responsables.
Un levier de croissance
Bref, le gouvernement a du pain sur la planche. Pour remplir sa mission, le groupe va s'appuyer sur les premiers travaux du CGTI et du Conseil général de l'écologie et du développement durable sur le sujet. Dans un communiqué, Christine Lagarde rappelle que les TIC, au service du développement durable, constituent un « levier de croissance primordial » dans le contexte actuel et que, mieux exploitées, elles « permettraient de gagner plus d'un demi-point de croissance »...
Sandrine Chicaud, 01net., le 05/01/2009 à 17h00
Outre-Atlantique, Barack Obama s'est clairement affiché comme un président écologique. En France, l'idée commence peut-être aussi à faire son chemin : Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, et Luc Chatel, secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation et porte-parole du gouvernement, ont en effet décidé de mettre en place un groupe de réflexion sur l'informatique verte, dans le courant du mois de janvier.
Piloté par Michel Petit, président de la section scientifique et technique du Conseil général des technologies de l'information (CGTI), il doit rendre ses premières conclusions en mai 2009. Deux grands axes de travail ont été définis pour l'occasion. Il s'agit, d'une part, d'aider les industriels du secteur à opter pour la « green attitude » et à obtenir d'eux, par exemple, des engagements concrets sur la conception de leurs produits. Le groupe va plancher, entre autres, sur la problématique des datacenters pour qu'ils réutilisent au mieux la chaleur énergétique qu'ils produisent.
D'autre part, l'équipe, constituée de plusieurs acteurs du secteur (industriels, opérateurs, fédérations professionnelles, utilisateurs, etc.), veut réfléchir sur la façon dont elle pourrait encourager les entreprises, et notamment les PME, à s'approprier ces solutions, dites éco-responsables.
Un levier de croissance
Bref, le gouvernement a du pain sur la planche. Pour remplir sa mission, le groupe va s'appuyer sur les premiers travaux du CGTI et du Conseil général de l'écologie et du développement durable sur le sujet. Dans un communiqué, Christine Lagarde rappelle que les TIC, au service du développement durable, constituent un « levier de croissance primordial » dans le contexte actuel et que, mieux exploitées, elles « permettraient de gagner plus d'un demi-point de croissance »...
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