Accréditation des organismes
Le programme d'accréditation pour les gaz à effet de serre (PAGES) du Conseil canadien des normes évalue la compétence des organismes qui calculent les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Avant d'accorder l'accréditation à un organisme, le Conseil canadien des normes (CCN) examine les pratiques de celui-ci afin de vérifier qu'elles sont conformes aux exigences énoncées dans la norme ISO pour les organismes de validation et de vérification des déclarations de gaz à effet de serre (ISO/CEI 14065), norme qui a été adoptée au Canada sous la forme du CAN-P-20.
Selon cette norme, les organismes de validation et de vérification doivent prouver leur respect des spécifications établies – dans la collection des normes ISO sur les gaz à effet de serre (ISO/CEI 14064 : parties 1 à 3) – pour calculer les émissions et leur réduction ou leur suppression, et en rendre compte.
(lire l'article complet)Les activités de validation et de vérification des déclarations"
articles ou sites dans les domaines connexes à l'environnement pour le CTTEI ou le progamme "Environnement et sécurité et santé au travail" du cégep de Sorel-Tracy
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mardi 24 février 2009
lundi 3 novembre 2008
GES par habitant : le Québec chef de file | Politique verte
La bonne nouvelle : Le Québec affiche toujours le plus faible taux d'émissions de gaz à effet de serre (GES) par habitant au pays.
La mauvaise : il a été incapable de réduire ses émissions ne serait-ce que d'une tonne au cours des 15 dernières années.
Le ministère de l'Environnement publiera à 10h30 les plus récents chiffres de l'Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que leur évolution entre 1990 et 2006.
On y apprend entre autres que le Québec a vu ses émissions totales croître de 1,6 % depuis 1990, année de référence du protocole de Kyoto. Il s'agit de l'un des plus faibles taux d'augmentation au Canada, loin derrière la Saskatchewan (63,6 %), l'Alberta (36 %) et la Colombie-Britanique (27,4 %).
Dans l'ensemble, le Québec émettait en 2006 quelque 84 Mt de GES, ce qui représente 11,7 % du total canadien. La province fait ainsi belle figure en comparaison avec l'Ontario et l'Alberta, qui émettaient respectivement 190 Mt (26,2 %) et 234 Mt (32,3 %) du bilan canadien des émissions de GES.
Si l'on s'attarde plutôt aux émissions par habitant, le Québec fait meilleure figure encore. Depuis 1990, celles-ci ont diminué de 7 % pour s'établir à 11,1 tonnes par habitant.
La mauvaise : il a été incapable de réduire ses émissions ne serait-ce que d'une tonne au cours des 15 dernières années.
Le ministère de l'Environnement publiera à 10h30 les plus récents chiffres de l'Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que leur évolution entre 1990 et 2006.
On y apprend entre autres que le Québec a vu ses émissions totales croître de 1,6 % depuis 1990, année de référence du protocole de Kyoto. Il s'agit de l'un des plus faibles taux d'augmentation au Canada, loin derrière la Saskatchewan (63,6 %), l'Alberta (36 %) et la Colombie-Britanique (27,4 %).
Dans l'ensemble, le Québec émettait en 2006 quelque 84 Mt de GES, ce qui représente 11,7 % du total canadien. La province fait ainsi belle figure en comparaison avec l'Ontario et l'Alberta, qui émettaient respectivement 190 Mt (26,2 %) et 234 Mt (32,3 %) du bilan canadien des émissions de GES.
Si l'on s'attarde plutôt aux émissions par habitant, le Québec fait meilleure figure encore. Depuis 1990, celles-ci ont diminué de 7 % pour s'établir à 11,1 tonnes par habitant.
Libellés :
environnement,
gaz à effet de serre (GES),
Québec
mercredi 2 mai 2007
Les lampes fluorescentes compactes constituent-elles un choix réellement écologique?
Lettre de Philippe Terrier - ÉTS: "Réduction des gaz à effet de serre
Les lampes fluorescentes compactes constituent-elles un choix réellement écologique?
Ampoule fluorescente compacte
Ampoule fluorescente compacte
La Presse, 27 avril 2007
Lettre de Philippe Terrier
Spécialiste en énergies renouvelables
et développement durable
Chargé de cours à l'ÉTS
Dans cette lettre, je ne m’attarderai pas à évaluer si le transfert modal des lampes à incandescence (LI) vers la technologie fluorescente compacte (LFC) est une stratégie significative en termes de réduction des gaz à effet de serre (GES). Bien évidement, les objectifs de réduction de GES associés à ce choix méritent d’être comparés avec les quantités rejetées par l’industrie des sables bitumineux opérant en Alberta, province qui contribue à hauteur de 30 % dans les 750 millions des tonnes de GES émises annuellement sur le territoire Canadien… Mais ce n’est pas ici le cœur de mon propos. Cette question a déjà été soulevée et traitée par de nombreux chroniqueurs.
Ma réflexion est articulée autour des questions suivantes : Est-ce que de passer de la lampe à incandescence (LI) à la fluorescente compacte (LFC) constitue réellement un choix écologique? Y a-t-il des facteurs externes que l’on aurait omis de nous présenter? Comment pourrait-on prendre une décision «éclairée» dans ce dossier?
Les lampes fluorescentes compactes constituent-elles un choix réellement écologique?
Ampoule fluorescente compacte
Ampoule fluorescente compacte
La Presse, 27 avril 2007
Lettre de Philippe Terrier
Spécialiste en énergies renouvelables
et développement durable
Chargé de cours à l'ÉTS
Dans cette lettre, je ne m’attarderai pas à évaluer si le transfert modal des lampes à incandescence (LI) vers la technologie fluorescente compacte (LFC) est une stratégie significative en termes de réduction des gaz à effet de serre (GES). Bien évidement, les objectifs de réduction de GES associés à ce choix méritent d’être comparés avec les quantités rejetées par l’industrie des sables bitumineux opérant en Alberta, province qui contribue à hauteur de 30 % dans les 750 millions des tonnes de GES émises annuellement sur le territoire Canadien… Mais ce n’est pas ici le cœur de mon propos. Cette question a déjà été soulevée et traitée par de nombreux chroniqueurs.
Ma réflexion est articulée autour des questions suivantes : Est-ce que de passer de la lampe à incandescence (LI) à la fluorescente compacte (LFC) constitue réellement un choix écologique? Y a-t-il des facteurs externes que l’on aurait omis de nous présenter? Comment pourrait-on prendre une décision «éclairée» dans ce dossier?
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