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Texte mis en ligne le 17 septembre 2007 à 16:11
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ONU et environnement: pour mettre fin à l'hypocrisie
par Anne RobertVoir tous les articles de Anne Robert
Texte mis en ligne le 17 septembre 2007 à 16:11
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ONU et environnement: pour mettre fin à l'hypocrisie
Ceux qui espéraient que le directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, Achim Steiner, allait faire écho aux militants écologistes, auront été déçus.
C’est un négociateur qui pense qu’ «il n’existe pas d’autre réponse aux changements climatiques qu’un accord universel et international» qui s’est adressé à la tribune du Conseil des Relations Internationales de Montréal (CORIM) lundi.
Diplomate, Achim Steiner a refusé de pointer du doigt le ministre fédéral de l’Environnement John Baird, présent dans la salle. Il se contente de renvoyer le débat aux citoyens canadiens mais invite le Canada à jouer «le rôle de pionnier qui a été le sien dans le passé».
Quant aux États-Unis qui y vont de leurs menaces de faire chambre à part, pas d’accusations non plus. Achim Steiner note toutefois «un réel changement dans l’attitude de l’administration américaine».
Et en ce qu’il s’agit du débat entre la croissance et le coût de la mise en place des mesures contre le changement climatique, il n’existerait qu’en raison de «l’interprétation étroite des externalités par ceux qui conçoivent des politiques publiques».
Le directeur exécutif du PNUE se réfère au rapport Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), qui évalue le coût global à 0,1% du PIB mondial.
(lire la suite)
Diplomate, Achim Steiner a refusé de pointer du doigt le ministre fédéral de l’Environnement John Baird, présent dans la salle. Il se contente de renvoyer le débat aux citoyens canadiens mais invite le Canada à jouer «le rôle de pionnier qui a été le sien dans le passé».
Quant aux États-Unis qui y vont de leurs menaces de faire chambre à part, pas d’accusations non plus. Achim Steiner note toutefois «un réel changement dans l’attitude de l’administration américaine».
Et en ce qu’il s’agit du débat entre la croissance et le coût de la mise en place des mesures contre le changement climatique, il n’existerait qu’en raison de «l’interprétation étroite des externalités par ceux qui conçoivent des politiques publiques».
Le directeur exécutif du PNUE se réfère au rapport Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), qui évalue le coût global à 0,1% du PIB mondial.
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