par Yannick Boursier
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Article mis en ligne le 24 septembre 2008 à 12:27
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La Cam Puce connaît aussi du succès au Cégep
Après l'UQO, c'est maintenant au Cégep de l'Outaouais de connaître un fort succès avec la mise en place de la Cam Puce en collaboration avec la Société de transport de l'Outaouais (STO).
Plus de 1700 personnes se sont procuré le forfait Cam Puce du Cégep de l'Outaouais, en vente pour la première fois. C'est près de 1000 utilisateurs additionnels du transport en commun, par rapport aux ventes des forfaits de la STO l'an dernier. Le forfait pour quatre mois est vendu à 100$ aux utilisateurs du Cégep de l'Outaouais, soit presque la moitié du prix habituel.
Le succès que connaît la Cam Puce du Cégep entraîne par contre un heureux problème à l'établissement d'enseignement qui a vu ses prévisions de vente dépasser de beaucoup. Si bien qu'elle doit trouver du financement additionnel pour payer le déficit actuel de ce programme. «On a dépassé complètement nos prévisions budgétaires, avoue le président du Cégep, Pierre Plangger. Mais ce n'est pas le genre de déficit dont on doit se soucier. Pour nous, c'est un investissement au niveau de l'environnement.»
Mesures combinées
C'est d'ailleurs dans cette optique que le Cégep de l'Outaouais a travaillé à la mise en place de cette Cam Puce pour cette rentrée scolaire. Ce programme faisait partie d'un plan environnemental qui prend de plus en plus de place à l'établissement d'enseignement.
«Au Cégep, on joue beaucoup la carte de l'environnement, souligne M. Plangger. Notre but était de chercher à changer les habitudes du plus de gens possible.»
La première mesure mise en place dans cette optique était l'augmentation de la vignette de stationnement, pour inciter les gens à délaisser l'automobile. Mais ce changement seul n'aurait pas eu le même impact sans l'ajout de la Cam Puce, soutient Pierre Plangger.
«Ce succès démontre que les gens sont prêts à changer leurs habitudes quand on leur offre un service adéquat», affirme pour sa part le président de la STO, Patrice Martin. Peu de changement ont été nécessaire du côté de la STO pour répondre aux besoins du Cégep, si ce n'est que l'ajout de quelques voyages.
articles ou sites dans les domaines connexes à l'environnement pour le CTTEI ou le progamme "Environnement et sécurité et santé au travail" du cégep de Sorel-Tracy
jeudi 25 septembre 2008
mercredi 24 septembre 2008
Médiaterre actualité - International - Premier Sommet des Régions du monde sur le changement climatique
Premier Sommet des Régions du monde sur le changement climatique
par Florent Breuil | Thématique: Atmosphere | Rubrique: Manifestations Colloques
Portail International, 23/09/08 à 17h53 GMT
Et si les régions dans le monde, au nord comme au sud, étaient les mieux placées pour limiter les effets du changement climatique ? Pour apporter des réponses concrètes à cette question planétaire, la Région Bretagne et le réseau nrg4SD invitent, les 29 et 30 octobre 2008 à Saint-Malo, 450 participants du monde entier (Régions, Etats, Union européenne, ONU, ONG...) à venir et échanger et confronter leurs expériences de terrain, dans une optique de
solidarité nord-sud.
A l'initiative de ce grand rassemblement, le réseau nrg4SD (network of regional governments for sustainable development) dont la Bretagne est membre depuis 2005. Créée en 2002, cette association de gouvernements régionaux pour le développement durable rassemble aujourd'hui une trentaine de régions sur les cinq continents.
Coprésidé actuellement par le Pays Basque Espagnol et la région sud-africaine de Western Cape, nrg4SD s'est fixé pour objectif de faire entendre la voix des régions sur la scène internationale et de mettre en évidence leur rôle central dans la lutte contre le changement climatique.
Parce que les régions, en prise directe avec les territoires et leurs habitants, sont les premiers témoins des évolutions du climat -la Bretagne en a encore fait l'expérience lors de la violente tempête de mars dernier-, elles sont les plus à même de faire face aux catastrophes et de mettre en oeuvre des politiques innovantes en la matière.
Bretagne et Nord Sumatra sur la gestion de l'eau et des zones côtières Au-delà d'un état des lieux scientifique et politique de la question climatique, l'ambition du Sommet de Saint-Malo est de confronter les expériences de terrain susceptibles d'être mutualisées et transférées, même si les régions sont d'entité et de cultures très différentes.
Au Palais du Grand large, des ateliers thématiques (programme joint), coordonnés par un binôme région du Nord/région du Sud, donneront la parole aux acteurs locaux, dans une optique de solidarité Nord/Sud. La Bretagne animera, avec Nord Sumatra (Indonésie), un atelier la gestion de l'eau et des zones côtières.
Un sommet au coeur des priorités européennes
Au cours de ces deux journées d'échange, la Bretagne et les membres du réseau auront à coeur de montrer la " valeur ajoutée " que les Régions, seules ou en partenariat avec d'autres autorités, peuvent apporter à la lutte contre le réchauffement climatique tant en matière d'atténuation (limitation des gaz à effets de serre notamment) que d'adaptation (en cas de canicule par exemple).
L'objectif du sommet est aussi d'approfondir les relations avec les organisations supranationales ou internationales. C'est pourquoi sont invités à Saint-Malo, outre les membres du réseau, des représentants de gouvernements, de l'Union Européenne, de l'ONU et du PNUD -Programme des Nations Unies pour le développement-. A noter, enfin, que le sommet se déroulera pendant la présidence française de l'Union, laquelle a fait du réchauffement climatique une de ses quatre thématiques prioritaires.
par Florent Breuil | Thématique: Atmosphere | Rubrique: Manifestations Colloques
Portail International, 23/09/08 à 17h53 GMT
Et si les régions dans le monde, au nord comme au sud, étaient les mieux placées pour limiter les effets du changement climatique ? Pour apporter des réponses concrètes à cette question planétaire, la Région Bretagne et le réseau nrg4SD invitent, les 29 et 30 octobre 2008 à Saint-Malo, 450 participants du monde entier (Régions, Etats, Union européenne, ONU, ONG...) à venir et échanger et confronter leurs expériences de terrain, dans une optique de
solidarité nord-sud.
A l'initiative de ce grand rassemblement, le réseau nrg4SD (network of regional governments for sustainable development) dont la Bretagne est membre depuis 2005. Créée en 2002, cette association de gouvernements régionaux pour le développement durable rassemble aujourd'hui une trentaine de régions sur les cinq continents.
Coprésidé actuellement par le Pays Basque Espagnol et la région sud-africaine de Western Cape, nrg4SD s'est fixé pour objectif de faire entendre la voix des régions sur la scène internationale et de mettre en évidence leur rôle central dans la lutte contre le changement climatique.
Parce que les régions, en prise directe avec les territoires et leurs habitants, sont les premiers témoins des évolutions du climat -la Bretagne en a encore fait l'expérience lors de la violente tempête de mars dernier-, elles sont les plus à même de faire face aux catastrophes et de mettre en oeuvre des politiques innovantes en la matière.
Bretagne et Nord Sumatra sur la gestion de l'eau et des zones côtières Au-delà d'un état des lieux scientifique et politique de la question climatique, l'ambition du Sommet de Saint-Malo est de confronter les expériences de terrain susceptibles d'être mutualisées et transférées, même si les régions sont d'entité et de cultures très différentes.
Au Palais du Grand large, des ateliers thématiques (programme joint), coordonnés par un binôme région du Nord/région du Sud, donneront la parole aux acteurs locaux, dans une optique de solidarité Nord/Sud. La Bretagne animera, avec Nord Sumatra (Indonésie), un atelier la gestion de l'eau et des zones côtières.
Un sommet au coeur des priorités européennes
Au cours de ces deux journées d'échange, la Bretagne et les membres du réseau auront à coeur de montrer la " valeur ajoutée " que les Régions, seules ou en partenariat avec d'autres autorités, peuvent apporter à la lutte contre le réchauffement climatique tant en matière d'atténuation (limitation des gaz à effets de serre notamment) que d'adaptation (en cas de canicule par exemple).
L'objectif du sommet est aussi d'approfondir les relations avec les organisations supranationales ou internationales. C'est pourquoi sont invités à Saint-Malo, outre les membres du réseau, des représentants de gouvernements, de l'Union Européenne, de l'ONU et du PNUD -Programme des Nations Unies pour le développement-. A noter, enfin, que le sommet se déroulera pendant la présidence française de l'Union, laquelle a fait du réchauffement climatique une de ses quatre thématiques prioritaires.
Libellés :
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régions
Le recyclage des lampes usagées à la portée de tous - Econo-Ecolo
Le recyclage des lampes usagées à la portée de tous
Accueil du site > Déchets et recyclage > Recyclage > Le recyclage des lampes usagées à la portée de tous
mardi 23 septembre 2008 par Aurélie Fitoussi
Désormais, pour se débarrasser de ses lampes usagées dans des conditions respectueuses de l’environnement et en toute conformité avec la réglementation, Récylum, l’éco-organisme responsable des lampes usagées, met à la portée du grand public.
2 solutions simples et accessibles :
- Les rapporter sur son point de vente et les mettre dans les meubles de collecte disposés soit à l’accueil du magasin, soit près du rayon éclairage...
Ces meubles sont progressivement installés dans les enseignes de la grande distribution, à commencer cet été par Leroy Merlin, Castorama et Auchan,
puis cet automne par Cora, Hyper U, Weldome, Leclerc et Mr. Bricolage. Rappelons que votre distributeur a l’obligation de reprendre vos lampes usagées, dans la limite des quantités achetées.
- Les déposer dans une déchèterie participante
Selon une enquête menée par Récylum, on estime que 70% des 4 300 déchèteries françaises proposent ce service à leurs habitants. Et maintenant 34 millions d’habitants sont desservis par un point de collecte Récylum en déchèterie.
Quelles lampes ?
Toutes les lampes sont concernées sauf les ampoules à filament et les halogènes.
- les lampes à économie d’énergie, déjà présentes dans 1 foyer français sur 2, consomment environ 5 fois moins d’énergie que les ampoules classiques et durent 7 à 8 fois plus longtemps. L’Agence Internationale de l’Énergie estime d’ailleurs que le passage mondial à l’utilisation de la lampe fluorescente éviterait l’émission de 470 millions de tonnes de CO2 d’ici 2010.
- les tubes fluorescents, dits "néons"
- les lampes à LED
Comment trouver son point de collecte ?
www.malampe.org permet de localiser en quelques clics le point de collecte le plus proche :
- saisissez votre profil (particulier ou professionnel)
- saisissez votre code postal Et une liste non exhaustive des points de collecte les plus proches s’affichera.
Un numéro azur est aussi à la disposition du public : 0810 001 777 (coût d’un appel local)
Pourquoi devons-nous recycler ses lampes ?
Parce qu’elles contiennent une très faible quantité de mercure (0,005% du poids de la lampe) et parce que 93% de son poids.
est recyclable. Les lampes usagées de votre domicile, de votre lieu de travail, de vos environnements quotidiens... ne se jettent plus, elles se recyclent !
Accueil du site > Déchets et recyclage > Recyclage > Le recyclage des lampes usagées à la portée de tous
mardi 23 septembre 2008 par Aurélie Fitoussi
Désormais, pour se débarrasser de ses lampes usagées dans des conditions respectueuses de l’environnement et en toute conformité avec la réglementation, Récylum, l’éco-organisme responsable des lampes usagées, met à la portée du grand public.
2 solutions simples et accessibles :
- Les rapporter sur son point de vente et les mettre dans les meubles de collecte disposés soit à l’accueil du magasin, soit près du rayon éclairage...
Ces meubles sont progressivement installés dans les enseignes de la grande distribution, à commencer cet été par Leroy Merlin, Castorama et Auchan,
puis cet automne par Cora, Hyper U, Weldome, Leclerc et Mr. Bricolage. Rappelons que votre distributeur a l’obligation de reprendre vos lampes usagées, dans la limite des quantités achetées.
- Les déposer dans une déchèterie participante
Selon une enquête menée par Récylum, on estime que 70% des 4 300 déchèteries françaises proposent ce service à leurs habitants. Et maintenant 34 millions d’habitants sont desservis par un point de collecte Récylum en déchèterie.
Quelles lampes ?
Toutes les lampes sont concernées sauf les ampoules à filament et les halogènes.
- les lampes à économie d’énergie, déjà présentes dans 1 foyer français sur 2, consomment environ 5 fois moins d’énergie que les ampoules classiques et durent 7 à 8 fois plus longtemps. L’Agence Internationale de l’Énergie estime d’ailleurs que le passage mondial à l’utilisation de la lampe fluorescente éviterait l’émission de 470 millions de tonnes de CO2 d’ici 2010.
- les tubes fluorescents, dits "néons"
- les lampes à LED
Comment trouver son point de collecte ?
www.malampe.org permet de localiser en quelques clics le point de collecte le plus proche :
- saisissez votre profil (particulier ou professionnel)
- saisissez votre code postal Et une liste non exhaustive des points de collecte les plus proches s’affichera.
Un numéro azur est aussi à la disposition du public : 0810 001 777 (coût d’un appel local)
Pourquoi devons-nous recycler ses lampes ?
Parce qu’elles contiennent une très faible quantité de mercure (0,005% du poids de la lampe) et parce que 93% de son poids.
est recyclable. Les lampes usagées de votre domicile, de votre lieu de travail, de vos environnements quotidiens... ne se jettent plus, elles se recyclent !
mardi 23 septembre 2008
Fiscalité écolo : Sarkozy donne son credo - La Tribune.fr
Le Chef de l'Etat, tout en étant favorable au principe du bonus-malus pour encourager l'achat de produits respectant l'environnement, s'oppose à toute hausse de la fiscalité sur les produits de grande consommation.
Des arbitrages restent à faire.
Des arbitrages restent à faire.
Comment concilier respect de l'envirionnement et du pouvoir d'achat ? Nicolas Sarkozy a tranché. Le Chef de l'Etat a déclaré ce vendredi soir que s'il soutient le principe du bonus-malus pour encourager le recours à des produits propres, il est opposé à toute nouvelle fiscalité sur des produits de consommation.
"Compte tenu de la situation économique et des tensions actuelles sur le pouvoir d'achat, le président de la République réaffirme (...) son opposition à la mise en place de toute nouvelle fiscalité sur des produits de grande consommation", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.
Ce dernier ajoute : "dans le cadre du projet de loi de finances à venir, seuls seront mis à contribution les activités polluantes et les produits néfastes à l'environnement que sont les décharges, les incinérateurs, l'extraction de granulats, les pesticides et l'émission de poussières".
Pour l'extension du bonus-malus à de nouveaux produits, le président de la République demande au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, et à sa secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet de constituer un groupe de travail pour fixer les conditions de nouvelles expérimentations.
Jean-Louis Borloo avait indiqué ces derniers jours que le feu vert avait été donné au développement de ce système pour de nouveaux produits dont la liste restait à finaliser mais le Premier ministre François Fillon a tapé du poing sur la table en indiquant que rien n'était encore arbitré en la matière.
latribune.fr
Des arbitrages restent à faire.
Des arbitrages restent à faire.
Comment concilier respect de l'envirionnement et du pouvoir d'achat ? Nicolas Sarkozy a tranché. Le Chef de l'Etat a déclaré ce vendredi soir que s'il soutient le principe du bonus-malus pour encourager le recours à des produits propres, il est opposé à toute nouvelle fiscalité sur des produits de consommation.
"Compte tenu de la situation économique et des tensions actuelles sur le pouvoir d'achat, le président de la République réaffirme (...) son opposition à la mise en place de toute nouvelle fiscalité sur des produits de grande consommation", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.
Ce dernier ajoute : "dans le cadre du projet de loi de finances à venir, seuls seront mis à contribution les activités polluantes et les produits néfastes à l'environnement que sont les décharges, les incinérateurs, l'extraction de granulats, les pesticides et l'émission de poussières".
Pour l'extension du bonus-malus à de nouveaux produits, le président de la République demande au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, et à sa secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet de constituer un groupe de travail pour fixer les conditions de nouvelles expérimentations.
Jean-Louis Borloo avait indiqué ces derniers jours que le feu vert avait été donné au développement de ce système pour de nouveaux produits dont la liste restait à finaliser mais le Premier ministre François Fillon a tapé du poing sur la table en indiquant que rien n'était encore arbitré en la matière.
latribune.fr
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Médiaterre actualité - Jeunes - Education vers un développement durable
Le REseau Français des Étudiants pour le Développement Durable (REFEDD) suite au mandat donné par le comité de la décennie des Nations Unies pour l'éducation vers un développement durable a rendu la semaine dernière son rapport de propositions. Ce rapport, nommé, rapport de propositions pour l'éducation pour un développement durable dans l'enseignement supérieur, sera présenté publiquement lors de la conférence internationale de Bordeaux à la fin du mois d'octobre 2008.
Ce travail mené par le REFEDD présente quatre propositions :
- La réunion d'un comité d'experts pour la définition des programmes dans l'objectif d'une approche transversale du développement,
- La mise en place d'une table ronde afin de lever les barrières à l'exemplarité écologique et sociale des campus français,
Mais aussi et à plus court terme :
- La mise en place rapide d'un socle commun de connaissances en matière de développement durable pour tous les étudiants français,
- La valorisation des meilleurs projets étudiants en matière de développement durable par des crédits ECTS (European Credits Transfer System) et l'organisation d'un grand concours national
Ce travail mené par le REFEDD présente quatre propositions :
- La réunion d'un comité d'experts pour la définition des programmes dans l'objectif d'une approche transversale du développement,
- La mise en place d'une table ronde afin de lever les barrières à l'exemplarité écologique et sociale des campus français,
Mais aussi et à plus court terme :
- La mise en place rapide d'un socle commun de connaissances en matière de développement durable pour tous les étudiants français,
- La valorisation des meilleurs projets étudiants en matière de développement durable par des crédits ECTS (European Credits Transfer System) et l'organisation d'un grand concours national
Les partis politiques à l'examen - Des groupes environnementaux leur soumettent un questionnaire sur l'environnement
MONTREAL, le 23 sept. /CNW Telbec/ - Un regroupement d'organisations
environnementales a fait parvenir un questionnaire portant sur l'environnement
aux cinq principaux partis politiques. Les partis ont jusqu'au jeudi
25 septembre pour répondre aux 10 questions portant sur les changements
climatiques, le transport et l'énergie, la protection et la conservation des
ressources et l'économie durable. Les réponses ou l'absence de réponses des
partis seront rendues publiques avant le premier débat des chefs.
"Etant donné qu'il n'y aura pas de débat des chefs sur l'environnement,
suite au refus de M. Harper, nous avons mis en place d'autres moyens pour que
les électeurs puissent être au courant des positions des partis politiques sur
les enjeux environnementaux", explique Steven Guilbeault d'Equiterre.
L'environnement est l'une des principales préoccupations des électeurs,
qui se disent d'ailleurs peu satisfaits des propositions des partis. Selon un
récent sondage mené pour PowerUp Canada, 67% des Canadiens considèrent que
l'enjeu des changements climatiques influencera leur vote, mais qu'aucun parti
ne répond à leurs attentes.
"Notre objectif, c'est d'amener les partis à se prononcer clairement sur
des questions environnementales essentielles. Ont-ils l'intention d'imposer
une cible absolue de réduction des GES, d'adopter des normes pour les
véhicules au moins aussi exigeantes que les normes californiennes, d'éliminer
les subventions fédérales pour les projets néfastes pour l'environnement comme
les sables bitumineux, ou encore investir massivement dans les transports en
commun ? Bref, qu'ils présentent aux électeurs leurs intentions concrètes", a
ajouté Steven Guilbeault.
"Le Canada possèderait 8 % du stock d'eau douce de la planète, c'est
énorme ! Nous avons la responsabilité d'en assurer la protection. Nous
demandons donc aux partis s'ils s'engagent à protéger cette ressource vitale
tant au niveau de la qualité de l'eau que des habitats aquatiques", explique
Christian Simard de Nature Québec.
D'autres initiatives sont aussi mises en place afin d'informer les
citoyens. Sur GaiaPresse (www.gaiapresse.ca), les internautes trouveront les
plateformes environnementales des cinq principaux partis politiques et
pourront également suivre la couverture médiatique des enjeux
environnementaux. Sur le site d'Equiterre, les électeurs trouveront une revue
des enjeux, des capsules vidéo de Steven Guilbeault, des activités de
mobilisation et la possibilité de suggérer des questions pour le débat des
chefs du consortium des médias. ENvironnement JEUnesse invite les jeunes à une
journée de réflexion avec comme thématique les élections fédérales, dans le
cadre de l'événement Camper les idées, le 27 septembre prochain
(http://enjeu.qc.ca/participe/camperlesidees.html).
Précisons que ces initiatives sont menées sans parti pris en faveur de
l'un ou l'autre des partis politiques. Elles sont lancées dans l'esprit
d'outiller la population afin qu'elle puisse mieux s'impliquer et faire un
choix éclairé le jour du scrutin, le 14 octobre prochain.
environnementales a fait parvenir un questionnaire portant sur l'environnement
aux cinq principaux partis politiques. Les partis ont jusqu'au jeudi
25 septembre pour répondre aux 10 questions portant sur les changements
climatiques, le transport et l'énergie, la protection et la conservation des
ressources et l'économie durable. Les réponses ou l'absence de réponses des
partis seront rendues publiques avant le premier débat des chefs.
"Etant donné qu'il n'y aura pas de débat des chefs sur l'environnement,
suite au refus de M. Harper, nous avons mis en place d'autres moyens pour que
les électeurs puissent être au courant des positions des partis politiques sur
les enjeux environnementaux", explique Steven Guilbeault d'Equiterre.
L'environnement est l'une des principales préoccupations des électeurs,
qui se disent d'ailleurs peu satisfaits des propositions des partis. Selon un
récent sondage mené pour PowerUp Canada, 67% des Canadiens considèrent que
l'enjeu des changements climatiques influencera leur vote, mais qu'aucun parti
ne répond à leurs attentes.
"Notre objectif, c'est d'amener les partis à se prononcer clairement sur
des questions environnementales essentielles. Ont-ils l'intention d'imposer
une cible absolue de réduction des GES, d'adopter des normes pour les
véhicules au moins aussi exigeantes que les normes californiennes, d'éliminer
les subventions fédérales pour les projets néfastes pour l'environnement comme
les sables bitumineux, ou encore investir massivement dans les transports en
commun ? Bref, qu'ils présentent aux électeurs leurs intentions concrètes", a
ajouté Steven Guilbeault.
"Le Canada possèderait 8 % du stock d'eau douce de la planète, c'est
énorme ! Nous avons la responsabilité d'en assurer la protection. Nous
demandons donc aux partis s'ils s'engagent à protéger cette ressource vitale
tant au niveau de la qualité de l'eau que des habitats aquatiques", explique
Christian Simard de Nature Québec.
D'autres initiatives sont aussi mises en place afin d'informer les
citoyens. Sur GaiaPresse (www.gaiapresse.ca), les internautes trouveront les
plateformes environnementales des cinq principaux partis politiques et
pourront également suivre la couverture médiatique des enjeux
environnementaux. Sur le site d'Equiterre, les électeurs trouveront une revue
des enjeux, des capsules vidéo de Steven Guilbeault, des activités de
mobilisation et la possibilité de suggérer des questions pour le débat des
chefs du consortium des médias. ENvironnement JEUnesse invite les jeunes à une
journée de réflexion avec comme thématique les élections fédérales, dans le
cadre de l'événement Camper les idées, le 27 septembre prochain
(http://enjeu.qc.ca/participe/camperlesidees.html).
Précisons que ces initiatives sont menées sans parti pris en faveur de
l'un ou l'autre des partis politiques. Elles sont lancées dans l'esprit
d'outiller la population afin qu'elle puisse mieux s'impliquer et faire un
choix éclairé le jour du scrutin, le 14 octobre prochain.
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lundi 22 septembre 2008
L'Ecole face aux défis environnementaux - L'école démocratique (Aped)
vendredi 19 septembre 2008, par Bernard Legros
« Il s’agit de faire comme si on avait affaire à une fatalité, afin de mieux en détourner le cours. Le malheur est notre destin, mais un destin qui n’est tel que parce que les hommes n’y reconnaissent pas les conséquences de leurs actes. C’est surtout un destin que nous pouvons choisir d’éloigner de nous. » Jean-Pierre Dupuy, "Pour un catastrophisme éclairé. Quand l’impossible est certain", Seuil, Paris, 2002.
« Ce n’est pas l’espoir impensé qui libère l’avenir, mais le désespoir pensé. » Jean-Claude Besson-Girard in "Entropia" n° 3, « Décroissance et technique », automne 2007.
« En voulant dévier l’exploitation de l’homme par l’homme sur une exploitation de la nature par l’homme, le capitalisme a multiplié indéfiniment les deux. » Bruno Latour, "Nous n’avons jamais été modernes. Essai d’anthropologie symétrique", Paris, 1991 & 1997.
« Les savoirs spécialisés en fonction de l’exigence systématique du tout social ne contiennent plus, si complexes et savants qu’ils soient, de ressources culturelles suffisantes pour permettre aux individus de s’orienter dans le monde, de donner sens à ce qu’ils font ou de comprendre le sens de ce à quoi ils concourent. » André Gorz, "Écologica", Paris, 2008.
« Il s’agit de faire comme si on avait affaire à une fatalité, afin de mieux en détourner le cours. Le malheur est notre destin, mais un destin qui n’est tel que parce que les hommes n’y reconnaissent pas les conséquences de leurs actes. C’est surtout un destin que nous pouvons choisir d’éloigner de nous. » Jean-Pierre Dupuy, "Pour un catastrophisme éclairé. Quand l’impossible est certain", Seuil, Paris, 2002.
« Ce n’est pas l’espoir impensé qui libère l’avenir, mais le désespoir pensé. » Jean-Claude Besson-Girard in "Entropia" n° 3, « Décroissance et technique », automne 2007.
« En voulant dévier l’exploitation de l’homme par l’homme sur une exploitation de la nature par l’homme, le capitalisme a multiplié indéfiniment les deux. » Bruno Latour, "Nous n’avons jamais été modernes. Essai d’anthropologie symétrique", Paris, 1991 & 1997.
« Les savoirs spécialisés en fonction de l’exigence systématique du tout social ne contiennent plus, si complexes et savants qu’ils soient, de ressources culturelles suffisantes pour permettre aux individus de s’orienter dans le monde, de donner sens à ce qu’ils font ou de comprendre le sens de ce à quoi ils concourent. » André Gorz, "Écologica", Paris, 2008.
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