Le Chef de l'Etat, tout en étant favorable au principe du bonus-malus pour encourager l'achat de produits respectant l'environnement, s'oppose à toute hausse de la fiscalité sur les produits de grande consommation.
Des arbitrages restent à faire.
Des arbitrages restent à faire.
Comment concilier respect de l'envirionnement et du pouvoir d'achat ? Nicolas Sarkozy a tranché. Le Chef de l'Etat a déclaré ce vendredi soir que s'il soutient le principe du bonus-malus pour encourager le recours à des produits propres, il est opposé à toute nouvelle fiscalité sur des produits de consommation.
"Compte tenu de la situation économique et des tensions actuelles sur le pouvoir d'achat, le président de la République réaffirme (...) son opposition à la mise en place de toute nouvelle fiscalité sur des produits de grande consommation", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.
Ce dernier ajoute : "dans le cadre du projet de loi de finances à venir, seuls seront mis à contribution les activités polluantes et les produits néfastes à l'environnement que sont les décharges, les incinérateurs, l'extraction de granulats, les pesticides et l'émission de poussières".
Pour l'extension du bonus-malus à de nouveaux produits, le président de la République demande au ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, et à sa secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet de constituer un groupe de travail pour fixer les conditions de nouvelles expérimentations.
Jean-Louis Borloo avait indiqué ces derniers jours que le feu vert avait été donné au développement de ce système pour de nouveaux produits dont la liste restait à finaliser mais le Premier ministre François Fillon a tapé du poing sur la table en indiquant que rien n'était encore arbitré en la matière.
latribune.fr
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