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vendredi 6 juin 2008
Québec veut reconnaître légalement l'appartenance collective de l'eau
Les grands utilisateurs d'eau souterraine et de surface devront acquitter une redevance à l'Etat québécois à compter de 2009, a annoncé jeudi la ministre du Développement durable et de l'Environnement, Line Beauchamp.
D'ici là, le gouvernement adoptera une loi affirmant "le caractère collectif" de l'eau, une législation qui lui donnera entre autres les moyens de poursuivre au civil les entreprises et les individus qui saccagent la ressource.
Déposé jeudi à l'Assemblée nationale, le projet de loi 92 "clarifie" le statut juridique de l'eau de surface et souterraine pour en faire une propriété collective dont l'Etat est le fiduciaire.
En outre, le projet de loi resserre considérablement les conditions de captage de la ressource. Si la loi est adoptée telle quelle, tous les prélèvements d'eau de 75 000 litres ou plus par jour _ l'équivalent de deux piscines hors terre _ devront faire l'objet d'une autorisation gouvernementale. La période de validité des prélèvements sera limitée à 10 ans et révocable à tout moment.
La pièce législative introduit par ailleurs un recours de nature civile permettant au Procureur général d'exiger réparation "pour tout préjudice écologique subi par les ressources en eau" attribuable à l'activité industrielle ou à la négligence individuelle.
Ce bouquet de mesures est le premier jalon en vue d'imposer, à compter de l'an prochain, une redevance aux grands utilisateurs d'eau que sont les industries et le monde agricole, a dit la ministre Beauchamp lors d'une conférence de presse tenue au pied de la chute Montmorency, à Québec.
La ministre évalue à environ 5,5 millions $ la somme qui pourrait être versée annuellement au Fonds vert grâce à la redevance.
© La Presse Canadienne, 2008
Un ex-cadre de la SGF à la direction financière de Conporec
SOREL-TRACY, QUEBEC--(Marketwire - 5 juin 2008) - Le président et chef de la direction de Conporec inc. ("Conporec" ou la "Société") (TSX CROISSANCE:CNX)(ALTERNEXT:ALCNX), M. Jean Beaudoin, annonce aujourd'hui la nomination de Monsieur Michel Doyon, au poste de vice-président exécutif et chef de la direction financière. A ce titre, il secondera Monsieur Beaudoin dans tous les aspects stratégiques et opérationnels de la Société en plus d'en assumer directement les responsabilités administratives et financières.
Monsieur Doyon, 47 ans, diplômé de l'Université du Québec possède plus de 20 années d'expérience en gestion financière et en management des organisations. Il a notamment travaillé dans l'industrie de transformation et distribution alimentaire ainsi que dans le secteur financier chez Amex Canada Inc. et plus récemment, au sein de la Société générale de financement du Québec (SGF), où il occupait le poste de Directeur d'investissements du secteur alimentaire.
Par ailleurs, le conseil d'administration lui a octroyé 75 000 options de la Société au prix du marché, dont 15 000 exerçables immédiatement à son embauche en date du 4 juin 2008 et 60 000 aux cours des quatre prochaines années, le tout conformément au Régime d'options en vigueur.
"Monsieur Doyon apporte à Conporec une grande expérience en management des organisations et de grandes capacités en gestion financière. Ses compétences dans les montages financiers ainsi que dans le management des organisations en font un atout précieux pour la Société en cette période de forte croissance" a indiqué Monsieur Beaudoin.
A propos de Conporec
Conporec est une entreprise possédant et exploitant diverses technologies destinées au traitement et à la valorisation des résidus et à leur transformation en ressources et en énergie. La Société a des usines complétées ou en construction au Canada, en France, aux Etats-Unis et en Australie, ainsi qu'une trentaine d'autres installations au Canada pour des tiers. Conporec est une entreprise socialement responsable cotée aux bourses de Toronto (Croissance) et de Paris (Alternext).
Les énoncés prospectifs contenus dans ce communiqué sont associés à des risques connus et inconnus, des incertitudes ainsi que d'autres facteurs pouvant faire en sorte que les résultats, les rendements et les réalisations réelles de la Société diffèrent grandement des résultats, rendements ou réalisations futurs exprimés ou supposés par ces faits prospectifs.
La Bourse de croissance TSX Inc. n'a pas approuvé et n'assume aucune responsabilité quant à la pertinence ou à l'exactitude du présent communiqué de presse ni sur le bien-fondé de l'opération projetée.
mercredi 4 juin 2008
General Motors amorce un grand virage vers les voitures "vertes" - La Tribune.fr
General Motors amorce un grand virage vers les voitures "vertes"
Face à l'envolée du prix du pétrole et du carburant, le numéro un mondial de l'automobile a décidé de revoir entièrement sa stratégie. Il va se concentrer sur la production de voitures plus économes en carburant aux dépens des 4x4. Le groupe va ainsi fermer quatre usines de montage de "trucks".
Le groupe va fermer quatre usines de montage de 4x4. |
Jusque là, les constructeurs automobiles américains, dont les "Big Three" de Detroit ,General Motors, Ford et Chrysler, n'étaient pas vraiment réputés pour leur sens de l'écologie. Il faut dire que le marché américain est dominé par les "light trucks" et autres 4x4 polluants.
Mais la logique économique l'emportant, General Motors a décidé de privilégier maintenant les voitures plus économes en carburant, alors que le pétrole évoluent autour des 130 dollars. Pour le constructeur, les prix élevés de l'essence et du gazole sont un "changement structurel", comme l'affirme son directeur général Rick Wagoner.
"Nous croyons que c'est le pas le plus important jamais effectué dans l'évolution de notre industrie pour se libérer de sa dépendance pratiquement totale envers le pétrole", a-t-il souligné.
L'avenir de la filiale Hummer, emblématique d'une production de gros véhicules très polluants, est donc posé. General Motors indique qu'il va procéder à un rééxamen stratégique de la marque. "Toutes options sont ouvertes" à ce jour, indique-t-il, "d'une refonte totale de la gamme jusqu'à une vente totale ou partielle de la marque".
Ce tournant vers les voitures "vertes" a également une autre conséquence : le groupe a annoncé la fermeture graduelle de quatre usines spécialisées dans le montage de 4x4. Les usines touchées sont celles de Oshawa au Canada (fermeture prévue en 2009), de Moraine, dans l'Ohio (à la fin de l'année modèle 2010 ou plus tôt), de Janesville, dans le Wisconsin (en deux phases, en 2009 et 2010). Enfin, l'usine mexicaine de Toluca cessera sa production de "trucks" fin 2008.
Ces fermetures devraient permettre au groupe d'économiser plus d'un milliard de dollars supplémentaires d'ici 2010, venant en sus de 5 milliards d'efforts supplémentaires d'ici 2011 annoncé plus tôt cette année.
Parallèllement, General Motors a annoncé le lancement de plusieurs nouveaux modèles "compacts" et d'une extension de l'offre du groupe en voitures hybrides. Il a aussi officiellement confirmé l'engagement de la production de la Chevrolet Volt, un véhicule 100% électrique, avec pour objectif de débuter sa commercialisation en 2010.
latribune.fr