Agence QMI
11/02/2009 10h46
Ménages canadiens - Le respect de l’environnement prend du poids
Selon une étude rendue publique hier par Statistique Canada, les ménages canadiens sont de plus en plus sensibles aux questions environnementales, ce qui influence certaines de leurs habitudes de consommation.
Par exemple, ils utilisent davantage des économiseurs d’eau et des économiseurs d’énergie dans leurs foyers.
Selon les dernières données, 62% des ménages canadiens ont affirmé, en 2007, avoir une pomme de douche à débit réduit. Cette proportion était de 54% l’année précédente. C’est en Ontario (65%) où l’on en fait le plus grand usage et en Saskatchewan (46%) où ces appareils sont le moins prisés.
Même constatation concernant la possession d’une toilette à faible volume d’eau: 39% en 2007, contre 34% l’année précédente. L’Ontario et l’Alberta (47%) viennent en tête, alors que le Québec (30%) et Terre-Neuve (28%) ferment la marche.
Énergie
De la même manière, de plus en plus de ménages utilisent des ampoules à haut rendement énergétique. En 2007, 67% des ménages ont dit utiliser au moins une ampoule fluorescente. Le chiffre était de 56% en 2006.
Les thermostats programmables sont également plus populaires. En 1994, seulement 16% des foyers en étaient munis. Ce taux était de 40% en 2006 et de 42% l’année suivante. Mais 16% des ménages munis de ce type d’appareils ont dit ne pas l’avoir programmé.
L’étude de Statistique Canada indique aussi que 30% des ménages affirment utiliser des sacs recyclés ou réutilisables pour faire l’épicerie. C’est en Ontario (35%) et au Québec (33%) où cette pratique est la plus répandue.
articles ou sites dans les domaines connexes à l'environnement pour le CTTEI ou le progamme "Environnement et sécurité et santé au travail" du cégep de Sorel-Tracy
mercredi 11 février 2009
Un compostage difficile à organiser
FRÉDÉRIC KHALKHAL, MÉTRO
09 février 2009 12:01
Trois mille foyers partagent l’expérience de la collecte des résidus alimentaires dans Le Plateau–Mont-Royal, à Montréal. Après plus de deux mois de ramassage des déchets de table, l’engouement des citoyens semble toujours au rendez-vous. Cependant, quelques voix discordantes se font entendre. Quel est le premier bilan de cette opération appelée à s’étendre à toute la ville?
Le 2 décembre 2008 marquait le lancement officiel de la collecte. Le même jour, une réunion d’information rassemblait en soirée les organisateurs du dispositif et les habitants de l’arrondissement. Premier accroc : plusieurs testeurs, prêts à devenir des composteurs actifs, n’avaient toujours pas reçu leur bac brun.
Le problème sera résolu quelques jours plus tard. «94 % des ménages ont répondu positivement lorsqu’on leur a proposé de participer au recyclage des déchets organiques», explique Josée Duplessis, conseillère du district De Lorimier et instigatrice du projet de compostage dans l’arrondissement du Plateau–Mont-Royal.
Le démarrage du programme semble cependant prendre du temps avant d’atteindre son rythme de croisière. Le nombre des bacs bruns censés être alignés le mardi soir dans les rues du Plateau– Mont-Royal ne semble pas représenter la participation de 94 % des habitants de l’arrondissement.
(lire la suite)
09 février 2009 12:01
Trois mille foyers partagent l’expérience de la collecte des résidus alimentaires dans Le Plateau–Mont-Royal, à Montréal. Après plus de deux mois de ramassage des déchets de table, l’engouement des citoyens semble toujours au rendez-vous. Cependant, quelques voix discordantes se font entendre. Quel est le premier bilan de cette opération appelée à s’étendre à toute la ville?
Le 2 décembre 2008 marquait le lancement officiel de la collecte. Le même jour, une réunion d’information rassemblait en soirée les organisateurs du dispositif et les habitants de l’arrondissement. Premier accroc : plusieurs testeurs, prêts à devenir des composteurs actifs, n’avaient toujours pas reçu leur bac brun.
Le problème sera résolu quelques jours plus tard. «94 % des ménages ont répondu positivement lorsqu’on leur a proposé de participer au recyclage des déchets organiques», explique Josée Duplessis, conseillère du district De Lorimier et instigatrice du projet de compostage dans l’arrondissement du Plateau–Mont-Royal.
Le démarrage du programme semble cependant prendre du temps avant d’atteindre son rythme de croisière. Le nombre des bacs bruns censés être alignés le mardi soir dans les rues du Plateau– Mont-Royal ne semble pas représenter la participation de 94 % des habitants de l’arrondissement.
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mardi 10 février 2009
Canada: la politique climatique du gouvernement épinglée
par Victor Roux-Goeken
Les différentes stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du Canada ne fonctionnent pas, a averti jeudi 5 février Scott Vaughan, commissaire à l’environnement et au développement durable du Bureau du vérificateur général (BVG) du Canada. Le BVG est chargé de contrôler la gestion financière des pouvoirs publics canadiens, et il adresse régulièrement des rapports au Parlement.
Le rapport du commissaire reproche au gouvernement conservateur canadien de feindre de s’intéresser à la chose environnementale. Les conservateurs avaient menacé de se retirer du protocole de Kyoto début 2006, car trop dommageable pour l’économie selon eux.
Depuis, un plan moins strict visant à réduire les émissions du pays de 50% en 2050, par rapport au niveaux de 2007, a été réalisé par le ministère fédéral de l’environnement. Un élément de ce plan consiste en un fonds «air propre» de 1,5 milliard de dollars canadiens (900 millions d’euros) destiné a réduire les émissions du pays de 16 millions de tonnes par an entre 2008 et 2012. Un chiffre qui n’est que faiblement étayé par le ministère, relève le commissaire.
Le montant du fonds a été alloué à la totalité des 10 provinces et 3 territoires du pays, sans que son utilisation soit conditionnée à la baisse des émissions, ni réclamer de bilan des mesures engagées.
Le commissaire Vaughan a aussi critiqué un programme de 635 millions de CAD (400 millions €) de crédits d’impôt pour les personnes utilisant les transports en commun. Une mesure censée éviter l’émission annuelle de 220.000 tonnes de GES, selon des estimations du ministère de l’environnement en 2007. Un an après, cette estimation a été ramenée à 35.000 tonnes.
Le Canada est régulièrement critiqué pour sa politique de réduction des émissions des GES. Celles-ci, qui devaient être réduites de 6% en 2012 dans le cadre du protocole de Kyoto, sont en hausse de 25%, ce qui fait du pays l’un des plus mauvais élèves de l’OCDE en la matière. En juin dernier, les Amis de la terre ont réclamé à la justice que le pays respecte le protocole de Kyoto (1). Leur demande a été rejetée en octobre dernier (2).
Les différentes stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) du Canada ne fonctionnent pas, a averti jeudi 5 février Scott Vaughan, commissaire à l’environnement et au développement durable du Bureau du vérificateur général (BVG) du Canada. Le BVG est chargé de contrôler la gestion financière des pouvoirs publics canadiens, et il adresse régulièrement des rapports au Parlement.
Le rapport du commissaire reproche au gouvernement conservateur canadien de feindre de s’intéresser à la chose environnementale. Les conservateurs avaient menacé de se retirer du protocole de Kyoto début 2006, car trop dommageable pour l’économie selon eux.
Depuis, un plan moins strict visant à réduire les émissions du pays de 50% en 2050, par rapport au niveaux de 2007, a été réalisé par le ministère fédéral de l’environnement. Un élément de ce plan consiste en un fonds «air propre» de 1,5 milliard de dollars canadiens (900 millions d’euros) destiné a réduire les émissions du pays de 16 millions de tonnes par an entre 2008 et 2012. Un chiffre qui n’est que faiblement étayé par le ministère, relève le commissaire.
Le montant du fonds a été alloué à la totalité des 10 provinces et 3 territoires du pays, sans que son utilisation soit conditionnée à la baisse des émissions, ni réclamer de bilan des mesures engagées.
Le commissaire Vaughan a aussi critiqué un programme de 635 millions de CAD (400 millions €) de crédits d’impôt pour les personnes utilisant les transports en commun. Une mesure censée éviter l’émission annuelle de 220.000 tonnes de GES, selon des estimations du ministère de l’environnement en 2007. Un an après, cette estimation a été ramenée à 35.000 tonnes.
Le Canada est régulièrement critiqué pour sa politique de réduction des émissions des GES. Celles-ci, qui devaient être réduites de 6% en 2012 dans le cadre du protocole de Kyoto, sont en hausse de 25%, ce qui fait du pays l’un des plus mauvais élèves de l’OCDE en la matière. En juin dernier, les Amis de la terre ont réclamé à la justice que le pays respecte le protocole de Kyoto (1). Leur demande a été rejetée en octobre dernier (2).
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