jeudi 21 juin 2007

Environnement

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ENVIRONNEMENT - Tri, déchets et pollution Version imprimable Suggérer par mail

D’un coté les poubelles pleines, les conteners de recyclages vides, les voitures abandonnées en pleine rue, la pollution latente de l’air. De l’autre la municipalité, sa bonne volonté et son obstination à rassurer. Qu’en est il vraiment des problèmes environnementaux à Athènes ?

Où vont tous ces déchets ? (photo LPJ)

Il est indéniable qu’Athènes ne fait pas partie des exemples en matière d’environnement. Pollution dans l’air, dans les rues et dans l’eau. Chacun a son compte. Pourtant, la municipalité fait preuve de bonne volonté ... à première vue. Celui qui n'aurait pas prêté attention aux énormes poubelles de triages placées aux endroits stratégiques de la ville, pourrait être soupçonné de manquer de volonté ... Et en effet, le service environnement de la mairie affirme être passé de 6% de déchets recyclés en 2003 à 20% en 2006. La mission économique de l’ambassade de France est plus réservée et avance, quant à elle, le chiffre de 14%. Des résultats qui demeurent très faibles en comparaison de la moyenne européenne qui se situe autour de 33%.
Les déchets recyclés sont collectés par un seul camion, et, selon la ville, ils sont triés après. Pourtant certaines associations militant en faveur de la protection de l’environnement, ne cachent pas leur scepticisme. Par ailleurs, moins des deux tiers des déchets atteignent les centres d’enfouissement contrôlés, le reste étant tout simplement mis dans des décharges sauvages ou semi contrôlées. La situation est donc loin d’être satisfaisante pour le moment, en tout cas en ce qui concerne les déchets ménagers.

Des effort mais pas d’éducation
Pour ce qui est des émissions de gaz à effet de serre, des efforts considérables ont été faits, même si Athènes reste très polluée. En 1992, le taux de CO2 dans l’atmosphère de la capitale était de 6,5 mg/m3. En 1998, il a chuté à 4,5 mg/m3 pour atteindre, en 2005, 2,5 mg/m3. Cette diminution est notamment due à la politique de favorisation des transports en commun effectuée par la municipalité.Mais les associations ne sont pas vraiment satisfaites. Daphné Mavrogiorgos en charge de l’environnement au sein de l’ONG Elleniki Eteiria affirme que le problème n’est pas pris à la racine. "Il faut éduquer les gens. Au travail, et surtout à l’école, il faut apprendre aux gens à être respectueux de la nature." Malheureusement, toujours selon elle, dans ce domaine, tout reste à faire. "Les gens sont arrogants, et plus encore, ignorants de ces problèmes. Ce n’est pas comme cela que l’on résoudra les enjeux de demain." La mairie affirme, de son côté, que "la plus importante mesure c’est la sensibilisation des citoyens pour qu’ils participent à l’effort de la protection de l’environnement."
Steven Dolbeau et Delphine Millet Prifti (www.lepetitjournal.com – Athènes) 18 juin 2007

Petit sondage :
Une enquête, menée en janvier 07 par WWF et VPRC, et portant sur 700 personnes vivant sur le territoire grec a donné les résultats suivants :

mardi 19 juin 2007

Environnement

2007/06/06 > BE Allemagne 338 > Les précipitations tropicale...

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Environnement
Les précipitations tropicales liées à la fonte des glaces polaires

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43117.htm

Des scientifiques de Kiel viennent de montrer que des modifications climatiques aux pôles ont des répercussions directes et rapides sur la température et les précipitations en régions tropicales : une augmentation de la température polaire est suivie d'une forte pluviométrie tropicale alors qu'à l'inverse, lorsque les températures chutent brusquement au Pôle Nord, l'Afrique manque d'eau.

Pour parvenir à cette conclusion, les géologues de Kiel ont analysé une carotte de 37 mètres de long, prélevée en 2003 au fond du Golfe de Guinée, au niveau des embouchures des fleuves Niger et Sanaga. Ils ont étudié des couches calcaires de foraminifères, une classe de protozoaires qui s'accumulent dans les fonds marins au cours des siècles et représentent de bon bio-indicateurs des changements environnementaux. Ces fossiles, ou plus précisément le ratio baryum/calcium dans leurs tests (aussi appelés, à tort, coquilles), donne une indication sur la part d'eau douce apportée par les fleuves dans le golfe de Guinée durant cette période. Ainsi, plus la proportion de baryum est importante, plus l'eau douce a rejoint la mer et donc plus les précipitations étaient importantes sur le continent.

Ces résultats ont été comparés aux données recueillies par carottage glaciaire au nord du Groenland. Les conclusions montrent que les modifications pluviométriques extrêmes au-dessus de l'Afrique de l'Ouest n'ont nécessité que 40-50 ans pour s'établir et ont dans une large mesure suivi les changements climatiques polaires.

Le Dr. Syee Weldeab, auteur principal de l'étude et géologue à l'Institut Leibniz de Sciences Marines de l'Université de Kiel (IFM-GEOMAR) apporte la conclusion suivante : "On supposait jusqu'ici que les précipitations en Afrique de l'Ouest étaient déterminées principalement par l'irradiation solaire du continent. Cette théorie est correcte, toutefois, la preuve vient clairement d'être apportée que les moussons réagissent également de manière sensible aux modifications transitoires des calottes polaires. Ceci semble être particulièrement le cas pour les périodes chaudes, comme celle dans laquelle nous nous trouvons actuellement".

Cette étude apporte par ailleurs une raison supplémentaire de ne pas négliger la question du réchauffement climatique : le passage d'une période humide à une période sèche, ou inversement, pouvant s'établir si rapidement, les écosystèmes ont tout juste le temps de s'adapter et par conséquent l'agriculture et les modes de vie peinent à faire face à de tels bouleversements.

Environnement

2007/06/14 > BE Canada 320 > Une voiture branchée sur le rés...

Transport / Environnement
Une voiture branchée sur le réseau électrique (information)

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43277.htm

Les Torontois verront bientôt sur leurs routes une dizaine de voitures hybrides branchées, c'est-à-dire des hybrides que l'on peut brancher dans une fiche électrique de maison (110 volts) afin de rouler en mode électrique plus longtemps. Cette technologie permettrait de diviser par deux la consommation d'essence des voitures hybrides classiques, qui sont déjà les plus économes sur le marché.

Huit Toyota Prius, une Civic hybride et une Ford Escape hybride seront modifiés afin de vérifier leur fonctionnement quotidien dans un environnement urbain. L'objectif est d'avoir 200 voitures hybrides branchées sur la route dès 2008. Cette technologie permet de réduire la consommation d'essence de manière importante tout en diminuant la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre (GES), surtout si l'électricité est hydroélectrique ou nucléaire.

Des batteries supplémentaires seront ajoutées à dix hybrides, ce qui leur permettra d'emmagasiner plus d'énergie électrique, et donc de rouler en mode presque complètement électrique durant une portion des déplacements, qui équivaudrait aux premiers 50 km d'un voyage. Puisque les déplacements quotidiens sont souvent plus courts, les gains potentiels sont alléchants.

Un avantage important du "modèle branché" est que son autonomie de déplacement n'est pas contrainte par le mode électrique. Alors qu'un aller-retour Québec-Montréal est difficilement envisageable avec une voiture seulement électrique sans une recharge, l'hybride branchée pourrait faire une partie du voyage en mode hybride avant de passer à l'essence pour le reste du périple, et faire le plein d'essence lorsque nécessaire.
Il faudrait toutefois atteindre une masse critique de voitures hybrides branchées, et développer une technologie permettant aux hybrides de "redonner" l'électricité au réseau. Les propriétaires pourraient ainsi rentabiliser encore davantage leur achat.

Il est enfin intéressant de noter qu'aucune initiative similaire n'existe actuellement au Québec, qui tire environ 94% de son électricité de sources hydrauliques, ce qui permettrait de maximiser les gains potentiels d'une technologie dont l'utilité dépend directement de la source d'électricité alimentant le réseau auquel il est rattaché.