jeudi 1 mai 2008

L'éducation pour le développement durable - Subventions du Manitoba destinées à l'éducation pour le développement durable.

L'éducation pour le développement durable
Maternelle à la 12e année

UNE DÉCLARATION POUR UN AVENIR VIABLE

Nous partageons, toutes et tous, la planète Terre et ses ressources.

Nous dépendons, toutes et tous, de la Terre pour notre survie.

Comme citoyenne ou citoyen de la Terre,

Je me préoccupe des iniquités et des injustices dans le monde.

Je reconnais que mes actions (ou mes inactions) ont des impacts sur autrui, immédiats et à long terme.

J’ai le pouvoir et la responsabilité d’agir.

Je m’engage à remettre en question la façon dont on fait les choses et à collaborer avec les autres pour chercher des solutions.

Je m’engage à vivre ma vie d’une façon qui contribue à la construction d’un monde plus solidaire et à un avenir prometteur pour la Terre.

Bienvenue!

Lire le message du ministre : Travailler ensemble à l’éducation en vue du développement durable dans Éducation Manitoba, Mai 2006, volume 4, numéro 3 ( 959 Ko)

Bienvenue au site de l’éducation pour le développement durable. L’objectif principal de ce site est d’offrir aux enseignantes et aux enseignants un appui pour l’intégration de thèmes, d’enjeux et d’approches liés au développement durable dans les activités au sein de la salle de classe et de l’école. L’éducation pour le développement durable cherche à préparer les élèves à devenir des citoyens responsables et avertis dont les attitudes et les décisions reflètent leur engagement à l'égard de la viabilité de la planète.

Le développement durable est un modèle de prise de décisions qui considère les besoins des générations présentes et futures, et qui tient compte à la fois de l’environnement, de la santé et du bien-être humains, et de l’activité économique. Il vise un équilibre harmonieux entre les trois.

Logo - Éducation pour le développement durable

L’éducation pour le développement durable met l’accent sur les thèmes clés du développement durable, par exemple la réduction de la pauvreté, les droits humains, la protection de l’environnement, la promotion de la santé et le changement climatique. Une exploration des interactions complexes entre les perspectives sociales, culturelles, environnementales et économiques sont nécessaires pour bien comprendre les thèmes reliés à l’éducation pour le développement durable.

Vision

LA PROFESSIONNALISATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE : au-delà du clivage ou de la réconciliation écologie - économie

LA PROFESSIONNALISATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE : au-delà du clivage ou de la réconciliation écologie - économie.

Par NICOLE HUYBENS ET CLAUDE VILLENEUVE ,
Professeurs, Département des sciences fondamentales de l'Université du Québec à Chicoutimi, Programme d'études supérieures spécialisées en éco-conseil,
Courriels : nicole_huybens@uqac.ca ; claude_villeneuve@uqac.ca


Résumé: Idée généreuse, le développement durable est encore aujourd'hui trop souvent confondu avec la protection de l'environnement pour les uns et avec un développement économique qui n'est pas foncièrement différent de celui qui a caractérisé la société industrielle pour les autres. Pourtant, de l'origine du concept jusqu'à ses applications actuelles, on retrouve des caractéristiques qui nécessitent un réel changement de paradigme pour concevoir le développement.

Le développement durable se met en œuvre dans des actions sur le terrain avec des acteurs locaux. Nous pensons qu'il existe des pratiques et des outils, contrairement à certains discours moins optimistes qui déplorent leur absence. Mais les premiers ne sont pas formalisés et les seconds sont peu enseignés dans une perspective de développement durable. Le paradigme du développement durable nécessite de promouvoir des décisions et des actions porteuses d'une complexité qui dépasse largement le clivage ou la seule réconciliation entre économie et environnement. Nous centrons notre réflexion sur la nécessaire formation au développement durable pour mieux expliciter les outils et les pratiques existantes et leur permettre de faire tache d'huile de manière à avoir une influence réelle et tangible sur le développement humain.
Mots clés : Développement durable, changement de paradigme, complexité, multicritère, formation.

(article intégral)

lundi 28 avril 2008

Crise alimentaire : Jean Ziegler propose un moratoire sur les biocarburants

Crise alimentaire : Jean Ziegler propose un moratoire sur les biocarburants: "Crise alimentaire : Jean Ziegler propose un moratoire sur les biocarburants

28 avril 2008 – Au cours d'une conférence de presse ce matin à Genève, Jean Ziegler, le Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, a proposé d'imposer un moratoire de cinq ans sur les biocarburants et de briser la spéculation afin de maîtriser l'augmentation des prix alimentaires, dont il a souligné la brutalité.

« En un an, le prix du blé a augmenté de 130%, le prix du riz de 74%, le prix du soja de 87%, et celui du maïs de 53% », a précisé Jean Ziegler ce matin, lors d'une conférence de prix qui intervient avant une réunion du Secrétaire général de l'ONU avec les chefs des différentes institutions des Nations Unies sur la crise alimentaire mondiale.

Le Rapporteur spécial a souligné que l'augmentation générale de 48% des prix alimentaires, telle qu'évaluée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), venait frapper les pays les plus pauvres.

Près de 2,2 milliards de personnes, soit le tiers de l'humanité, vivent dans l'extrême pauvreté ou en dessous du minimum vital et ne peuvent pas payer ces prix sur le"

Crise alimentaire : Jean Ziegler propose un moratoire sur les biocarburants

Crise alimentaire : Jean Ziegler propose un moratoire sur les biocarburants


28 avril 2008 Au cours d'une conférence de presse ce matin à Genève, Jean Ziegler, le Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, a proposé d'imposer un moratoire de cinq ans sur les biocarburants et de briser la spéculation afin de maîtriser l'augmentation des prix alimentaires, dont il a souligné la brutalité.

« En un an, le prix du blé a augmenté de 130%, le prix du riz de 74%, le prix du soja de 87%, et celui du maïs de 53% », a précisé Jean Ziegler ce matin, lors d'une conférence de prix qui intervient avant une réunion du Secrétaire général de l'ONU avec les chefs des différentes institutions des Nations Unies sur la crise alimentaire mondiale.

Le Rapporteur spécial a souligné que l'augmentation générale de 48% des prix alimentaires, telle qu'évaluée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), venait frapper les pays les plus pauvres.

Près de 2,2 milliards de personnes, soit le tiers de l'humanité, vivent dans l'extrême pauvreté ou en dessous du minimum vital et ne peuvent pas payer ces prix sur le long terme », a-t-il indiqué.

S'il a tout d'abord souligné la transformation massive d'aliments en biocarburants comme principale cause de cette crise, Jean Ziegler a aussi dénoncé la spéculation, qui serait responsable de 30% de l'augmentation des prix.

« Sur 2 milliards de tonnes de céréales produites, 500 millions sont contrôlées totalement par Cargill », a-t-il souligné, en référence à la multinationale de l’alimentation basée au Minnesota, aux Etats-Unis.

Il a également mis en cause le Fonds monétaire international (FMI), qui a imposé la plantation de produits destinés à l'exportation, favorisant ainsi le déclin de l'agriculture de subsistance.

Le Rapporteur spécial, dont le rôle est de s'adresser aux États, a proposé un moratoire de cinq ans sur les biocarburants. Pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, il a mentionné les moteurs électriques et la possibilité d'imposer des mesures antipollution plus draconiennes aux fabricants de voiture.

Jean Ziegler a aussi appelé à briser la spéculation par des normes boursières précises.

L’avenir de la Terre n'est plus seulement l’affaire des écolos, dit Hubert Reeves



Hubert Reeves était de passage au Cégep de Sorel-Tracy le 11 avril dernier (photo:Nathalie Bergeron, photographe, www.nathb.ca)




Stéphanie Guévremont - Collaboration spéciale

Hubert Reeves ne voit pas l’avenir de la planète en noir. Sans nier les grands enjeux de notre siècle, le réchauffement planétaire, la pollution, l’eau, le physicien mondialement connu demeure optimiste quant à la question écologique. C’est du moins ce qu’il a exprimé en entrevue lors de son passage au Cégep de Sorel-Tracy le 11 avril dernier.

Ce qui lui donne espoir? L’attention que l’on porte au problème. «Il y a une montée de la conscientisation. Tout le monde s’en préoccupe, pas seulement les écolos», raconte le récipiendaire du prix Albert-Einstein en 2001. «Il y a 10 ans, il n’y avait qu’un petit groupe de gens qui assistait à mes conférences, maintenant les salles sont pleines», confie-t-il.

À ceux qui croient que l’écologie est un luxe, le physicien répond que «sans écologie, il n’y a point d’économie». Bien qu’il admette que les décisions écologiques ont un prix politique à court terme, le scientifique souhaite que les choses changent. «L’environnement a atteint le niveau des décideurs», affirme-t-il. M. Reeves demeure toutefois consterné devant la disparité financière du 21e siècle. «Les richesses se concentrent dans quelques mains et cela crée de l’instabilité sociale.»

Malgré des dizaines d’années de pratique, Hubert Reeves se dit plus captivé que jamais. «Chaque réponse apporte de nouvelles questions. C’est ça la physique, il n’y a pas de limite!» Et cela réjouit le célèbre physicien. « Tout savoir ? J’espère que non, sinon on devra aller en assurance!»

Dans le cadre du programme de Sciences nature, les étudiants et leur professeur de chimie, Serge Rodrigue ont invité le scientifique pour une conférence avec les étudiants et les membres de la communauté sur les trous noirs et une autre sur l’astronomie et l’écologie.

Sommité en la matière, M. Reeves a captivé son jeune et moins jeune auditoire avec les mythiques trous noirs. «C’est très motivant pour les étudiants. Je le fais surtout quand je parle à des premières années en science qui ne savent pas à quoi s’attendre et qui ont peur de s’ennuyer. Si on leur parle du sujet le plus mystérieux et le plus délirant de la physique ils accrochent», explique le scientifique.