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Métiers de l’environnement: Secteur méconnu en croissance
MONEMPLOI.COM
08 janvier 2009 09:52
Pierre Lachance dirige le Conseil des entreprises de services environnementaux, un organisme qui regroupe plus de 50 entreprises et 6 000 travailleurs. «On note certains préjugés sur les métiers de l’environnement, mais il y a surtout de l’ignorance. Les gens sont peu enclins à aller vers ces métiers, malgré leur désir de faire quelque chose pour l’environnement», signale-t-il.
L’industrie n’a pas uniquement besoin de scientifiques, mais également de travailleurs manuels. On manque en effet de conducteurs de camion, de mécaniciens et d’employés dans les centres de tri. Ces métiers n’exigent pas nécessairement une longue formation, mais sont essentiels à la progression de l’industrie.
De nombreux programmes de formation
L’offre de formation est pourtant bien pourvue au Québec, avec près d’une trentaine de programmes de niveau collégial, plus d’une quarantaine de programmes universitaires et même une dizaine de diplômes d’études secondaires, sans compter la formation continue. En moyenne, les entreprises dépensent 2,7 % de leur masse salariale en formation. Fait à noter, il semble que le parc des travailleurs en environnement soit composé en majorité d’hommes (70 %).
Les possibilités sont nombreuses. Les prochaines réglementations en matière de pollution atmosphérique et de gaz à effet de serre susciteront de multiples occasions d’emplois. En outre, maintenant que le gouvernement récompense les villes qui recyclent, la gestion des matières résiduelles se doit d’être efficace, tout comme la gestion des eaux municipales.
L’activité du marché immobilier a elle aussi un impact sur l’industrie de l’environnement. Il suffit de penser à la décontamination des sols, exigée par les banques lors du transfert de propriété. Les grands chantiers, comme le développement éolien, représentent pour leur part un potentiel immense.
«Nous sommes devant un marché noble. Ce sont des métiers qui visent à améliorer le sort de notre planète. Je crois que les nouvelles générations vont être davantage portées vers ces carrières», estime Mme Dodier.
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